Arrivée à l'île, Ayame desendit du bateau qui les avait guidés elle et Gaki vers cette Île peu banale. Elle avait réussit a reprendre le controle de son propre corps et marchait, un peu confuse. L'instinc qui les avait fait prendre ce chemin s'était dissipé, la laissan pantoise sur les innitiatives à prendre. Que faire? Continuer ou rebrousser chemin? Si elle continuait, qui sait ce qu'elle trouverait, l'instinc de Gaki, bien qu'il les ait mené en ce lieux, était loin d'être fiable, n'importe quel malheur pouvait se cacher ici, cette Île n'était même pas répertoriée! La part d'Ayame toujours humaine lui chuchotait de ne faire confiance qu'à la science tandis que l'autre part d'elle -et Gaki qui le lui criait à lui crever les tympans- voulait qu'elle explore toutes ses nouvelles choses. Que voulez-vous, la majorité l'emporte -XD- elle abandonna donc le bateau là où il était déja et parti sans tarder.

Après à peine quelque minutes de marche, la jeune fille aperçu non loin le toit d'un édifice, loin d'être de la grandeure d'une maison. La suposée-possibilité d'une île privée qu'Ayame avait presque espéré venait d'éclater en morceaux... Mais bon, la question était: Que faisait une sorte d'école, d'académie, de pensionnat ou tout autre chose y ressemblant faisait ici? Car d'après ce qu'elle avait pu remarquer, ça en avait tout l'air. Elle dut encore marcher un peu avant de trouver l'entrée qu'elle hésita a franchir. Ce n'est qu'après l'avoir ouverte qu'elle commença à douter de son choix. Peut-être aurait-il mieu fallu qu'elle ne vienne pas ici? Après tout, si un tel édifice avat été construit sur une île, même pas sur les carte qui plus est, voulait probablement la paix, non? Aussi stupide qu'elle était d'avoir suivit l'instinc d'un démon, Ayame n'était pas complêtement imbécile et devinait facilement que si ce n'était que des pouvoirs que conférait Gaki à son corps, elle serait morte de soif ou de faim depuis longtemps sur le bateau et qu'elle ne pourrait terminer le voyage du retour sans manger ou boire de l'eau potable. Elle poussa donc le battant de la porte qu'elle avait déja entrouvert.

Pendant les quelque mili-secondes où son coeur cessa presque de battre tant elle croyait à un édifice d'horreur car si ils voulaient la paix, ce n'était surement pas pour rien. Quand elle vit l'interieur, elle fut soulagée, tout en étant un peu déçut, sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi. Elle entra lentement en regardant autour d'elle. Tout avait l'air acceptable. Pas de sang aparant -il avait été très bien lavé si il y en avait déja eu-, pas de tableau épeurant, pas de cris venant d'outre-tombe... Bon, bon, elle s'imaginait quelque petites choses mais sinon tout allait bien dans cette salle. Rassurée, elle referma la porte derrière elle, n'ayant probablement jamais suporté qu'elle claque dans son dos... Maintenant à l'interieur, elle ne savait plus quoi faire. Devait-elle se présenter? Ou bien elle serait mal vue? Ou peut-être même jetée dehors?! Elle s'avança sans vraiment savoir où se diriger dans les dédales de couloirs.

Ami était assise sur le lit de son dortoit, jetant un regard vide vers la fenêtre. Elle soupira un grand coup, et se leva. Elle était fatiguée, et n'avait pas envie de sortir. Elle décida donc, pour une fois, d'aller lire un livre. La lecture était une de ses passion, et cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas passer une après-midi entière à lire. Alors, elle se dirigea vers le hall, bien contente d'avoir trouvé un passe-temps. Ces temps-çi, elle commençait à s'ennuyer...
Bref, elle débarqua dans le hall d'un pas rapide, son livre sous le bras. Elle avait opté pour un bon roman classique. Elle descendit les escaliers principaux, et remarqua immédiatement une personne qu'elle ne connaissait pas encore, et qui semblait un peu perdue. Intriguée, elle s'approcha. Ami aurait pu croire que c'était une nouvelle, mais elle ne portait pas de valises... Mais bon, la plupart des pensionnaires içi sont étranges, et elle ne prêta pas plus d'attention à ce petit détail. Pendant un moment, elle fut tiraillée entre le désir de s'assoir sur un des gros fauteuil moelleux du hall, et entre le désir d'aller voir la personne inconnue. Elle resta là, les bras ballants, mais c'est finalement la curiosité qui l'emporta : elle s'étira rapidement, rangea son livre dans son sac et marcha d'un pas léger vers la personne qu'elle voyait.

Ayame vit du coin de l'oeil une inconnue entrer dans la pièce. Elle resta tout de même de marbre, celle-ci ne l'aprocherait surement pas, vu son comportement et le livre dans sa main elle s'aprêtait surement a aller éudier, lire, ou autre. L'attantion de la démone se reporta sur les couloirs qui s'étandaient devant elle.

Sans qu'elle ne s'en aperçoive, l'inconnue s'était avancée vers elle. Ayame se retourna vers elle, un peu perdue. Un silence un peu pesant s'insalla malgrés elle. L'ambiance mystique de l'endroit et cet absence presque totale de bruits exepté les pas de l'inconnue la gênaient un peu, voir l'intimidaient. Même si elle était mal à l'aise, Ayame n'osait pas prendre la parole. Honnêtement elle se demandait ce qu'elle fesait là, à être dans un endroit qu'elle ne sonnaissait pas, dans un batiment qu'elle ne connaissait pas et où elle n'avait pas été invitée et où son existence était inconnue.

Son visage restait de marbre malgrés tout ce qu'elle pensait, c'était surement l'habitude. Son regard suivait l'aproche de la jeune fille. Peut-être était-elle venue pour lui demander de sortir? Jamais elle ne survivrait très longtemps sans rien pour retrouver son chemin. Bref, elle suivait l'inconnue du regard, marmonnant un bref bonjour indifférent d'un ton fade.

Le visage de l'inconnue devant elle restait de marbre, comme si elle ne prêtait aucune attention à l'arrivée de la louve. Ami se rapprocha de la fille, chez qui elle sentait comme... Une double présence ? Un peu la même chose qu'avec Akimito, mais en plus fort. Peut-être était-ce une démone...
Quoi qu'il en soit, celle-çi murmura un bref bonjour d'un ton totalement indifférent.
Ami aurait largement préférée qu'elle emploie un ton désagréable plutôt que ça, on aurait dit qu'elle n'en avait rien à faire de la louve. Alors celle-çi se posta devant elle et lui dit, ni méchamment ni gentiment, juste d'un ton froid ;

- Bonjour. Tu viens certainement d'arriver.

Puis elle ajouta avec une minuscule, mais alors très minuscule pointe d'ironie ;

- Tu cherches peut-être ton chemin ?

Il était rare qu'elle réagisse comme ça, mais elle détestait qu'on lui parle sur ce ton, surtout quand elle venait dans de bonnes intentions. Et puis, Aki lui avait certainement refilé quelques une de ses mauvaises habitudes...

L'inconnue la salua d'un ton aussi neutre que le sien, ce qui ne l'étonna pas tant que cela, vu sa propre froideure vis-vis les autres... La démone ne répondit pas puis son interlocutrice lui demanda si elle cherchait son chemin, non sans un pointe d'ironie dans le ton de sa voix.
Ayame, se demanda brièvement pourquoi l'autre lui parlait ainsi, sans raison aparente. Après tout, la jeune fille ne pouvait pas se douter que son ton de voix habituel pouvait déranger certaie personne. puisqu'elle ne s'exprimait jamais autrement, ou presque. Elle répondit donc sans hésitation.

- Oui.

Le démone marqua une brève pause avant d'ajouter sur le même ton:

- En fait, j'ignore complêtement où je suis...

Contrairement à certaines personnes, Ayame n'avai aucune honte ni hésitation à avouer qu'elle est perdue, même avec pour interlocuteur une personne aux allures de celles qui se moque facilement des gens, car c'était cette impression qu'avait la démone de l'inconnue. Après tout, il n'y avait qu'elle pour l'aider en ce moment, elle ne pourrait pas toujours compter sur cet abruti de démon...

- Peut-être pourras-tu m'éclairer à ce sujet?

L'adolescente avait une certaine attente à ce sujet envers l'autre car si personne d'autre ne venait, aurait-elle l'audace de s'engouffrer dans ces couloirs qui lui donnaient froid dans le dos?

- Oui, répondit immédiatement la fille.

Son ton restait le même. Ca rappellait à Ami Akimito... Quoi qu'il en soit, Ami retrouva son calme, réalisant que la vois nasillarde qu'elle venait s'employer ne lui allait pas du tout. Elle n'avait absolument pas l'habitude de répondre comma ça. Elle voulut répondre, mais la démone continua :
- En fait, j'ignore complêtement où je suis...

Au moins, elle n'était pas prétentieuse. Une chose qui la différenciait d'Aki... Quoi que celle-çi avait changé. Mais bon, on n'est pas là pour parler d'Akimito 8'3.

- Peut-être pourras-tu m'éclairer à ce sujet ?

Les oreilles d'Ami se pointèrent en avant. Elle ne savait quoi penser de cette jeune fille. Mais elle décida de réagir comme elle l'aurait fait habituellement, et répondit sur un ton redevenu normal, à la limite gentil :

- Oui, bien sur.

Elle hésita, se demandant si elle s'excuserait pour tout à l'heure. Mais après tout, peut-être même que l'inconnu ne l'avait pas remarqué alors...
Tant pis, se dit-elle. Elle haussa les épaules.


- Je vais t'indiquer la direction à prendre, mais qui es-tu ? demanda t-elle ensuite.

Elle répondit par l'affirmative a sa question. Ayame faillit esquicer un sourire, il faut dire qu'elle était vraiment désespérée à ce stade, se demandant constament la raison de sa venue et ce qui l'avait poussée a écouter cet abruti de démon.

L'inconnue lui demanda qui elle était, ce qui l'embêtait un peu voyez-vous, car, qui était-elle? L'inconnue serait-elle effrayée par une démone? Probablement, puisque qu'on lui avait toujours strictement interdit de parler de ces choses, lui disant que c'était un grand tabou et que l'existence de Gaki, bien qu'omniprésente dans sa propre vie, était crainte et non désirée. De toute façon, qui la croirait? Une inconnue comme elle qui entre sans demander la permission dans un lieu qu'elle ne connsaissait pas... Oui, oui, elle se faisait beaucoup de soucis à ce sujet mais c'était vraiment contre ses principes d'ajir ainsi. Si il n'en tenait qu'à elle, Ayame serait restée dans ce temple froid pour le reste de ses jours. Mais non! Les démons devaient absolument avior de l'influence sur leur victimes.

Pour Ayame, il était difficile de répondre à cette question. Il lui fallut donc un bon moment pour réfléchir à sa réponse.

''Alors...? Tu ne désir pas lui répondre?'' dit une voix moqueuse dans la tête de l'adolescente.

Ne lui répondant pas, elle resta silencieuse interieurement.

''Bon, bon, tu sais très bien que j'entend la moindre de tes pensées alors pas besoin de ne pas m'adresser la parole, comme tu peux le deviner, ça ne change strictement rien!!!'' Reprit Gaki un peu plus fort.

Malgrés les paroles de Gaki, Ayame savait très bien que son silence agaçait le démon, voir l'attristait un peu, car la jeune fille ne le laissait pas si facilement prendre le controle de son cords et que celle-ci ne le lui laisserait jamais de bon coeur, même pour trente secondes à peine... Donc, sauf si le démon réussissait a percer les défenses de celle-ci, jamais il ne pouvait parler à quiquonque, le silence de sa colocataire forcée l'ennuyait donc au plus haut point, jamais Gaki n'aurait pu plus mal tomber, côté sacrifice.

''La vérité, c'est que sans moi, tu ne serais rien en ce moment, toujours enfermée dans ce temple que tu as osé appeller ''maison'' un jour... Tu sais parfaitement que tu n'a jamais eu personne a part moi!''

Ces mots ébranlèrent Ayame, car, depuis ses trois ans, elle n'avait eu ni famille ni amis, personne pour prendre soin d'elle émotionnellement, bien-sûr, les prêtres faisaient bien leur travail et prennaient soin d'elle comme il fallait, mais une personne n'a pas besoin que de nourriture et d'un toit.

Sortant de sa létharigie, la démone se reconnecta au monde extérieurs. Malgrés tout ce qui s'était passé dans son crane, il ne s'était passé qu'environ trois seconde depuis que son interlocutrice lui avait posé la question. Ayame chercha ses mots pendant quelque autres secondes avant de répondre d'une voix moins sûre d'elle tout à coup, c'était évidament la faute de cet idiot.

- Eh bien... Mon nom est Ayame Kokujin.

Sachant qu'elle ne répondait pas à la question de la jeune fille se trouvant devant elle, elle enchaina peu après d'une voix tout aussi incertaine.

- Je... je suis... Je ne suis personne de très important.

Sans pouvoir s'en empêcher, elle continua d'une voix beaucoup plus faible mais désagréablement amère tout en détournant le regard.

- Si peu importante qu'on m'a même abandonnée dans un temple...

Un peu surprise d'elle même, Ayame étaint un peu mal à l'aise. Elle était habituellement plus imperturbable que cela, mais les mots que lui avait lancés Gaki l'avaient vraimetnt touchée, bien que ce ne soit qu'une évidence, qu'on le ''dise'' la dérangeait beaucoup et la perturbait énormément.

- Je ne suis pas bien placée pour poser la question, mais toi, qui es-tu au juste?

La fille resta un instant silencieuse. Elle semblait comme troublée intérieurement. Elle finit par répondre, d'une voix beaucoup moins sure d'elle que tout à l'heure :

- Eh bien... Mon nom est Ayame Kokujin.

Son expression troublée ne partit pas, et empira presque lorsqu'elle prit de nouveau la parole :

- Je... je suis... Je ne suis personne de très important.

Bien qu'Ami fut certaine du contraire, elle ne dit rien. Elle paraissait presque triste. Avant que la louve ne puisse dire un seul mot, la dénommée Ayame continua :

- Si peu importante qu'on m'a même abandonnée dans un temple...

La personne qui avait l'air pratiquement invincible il y a quelques minutes s'était littéralement transformée. Elle semblait maintenant fragile, limite détruite. Le passé de la plupart des pensionnaires n'était pas très joyeux, et Ami ne dit rien, ne préférant pas empirer la situation. Ayame se confierai un jour à quelqu'un dans cette pension, elle en était pratiquement sure. Puis, elle sembla se reprendre légérement et demanda :

- Je ne suis pas bien placée pour poser la question, mais toi, qui es-tu au juste ?

- Ami Kasane, répondit immédiatement la louve, par habitude.

Elle hésita un court instant si elle devait lui révéler sa nature, si elle attendait qu'elle lui pose la question, ou tout simplement peut-être que Ayama avait déjà deviné grâce à la queue de loup et aux oreilles. Finalement, elle décida d'attendre.

- Tu cherches quelque chose en particulier ? demanda ensuite la louve.