Pension Shiinu
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 This is not my cup of tea ♪

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Alice Biscuit
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Alice Biscuit

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MessageSujet: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeJeu 18 Fév - 23:07

Je descendis du bus à la derrière seconde avant la fermeture des portes. Ma grosse valise à la main, j’avais eus du mal à me frayer un passage jusqu’à la sortie. Il me restait une bonne dizaine de minutes de marche avant d’arriver à Shiinu. Etant la seule personne à descendre à cet arrêt, je continuais la route dans le plus grand calme. L’emplacement du pensionnat était à l’écart de tout. Seul les oiseux chantaient, cachés entre les feuilles des arbres. Leurs chants me rappelais, aussi étrange que cela puisse paraitre, « Cup Of Tea » de The Verve Pipe. Faute de moyen, je n’avais ni iPod, ni mp3, ni lecteur CD sur moi. Je me dirigeais donc vers un arbre, sur le côté du sentier principal (ce court chemin ne pouvant être appelé route) et y appuyais ma valisette pour en sortir mon ePC. Une machine de trois quatre ans que ma mère avait eu en changeant son abonnement téléphonique. J’appuyais sur le bouton de démarrage après avoir refermé mon sac. Reprenant mon chemin, le pc callé entre mon avant-bras et ce qui était censé être ma poitrine, je démarrais ce fameux morceau une fois mes écouteurs enfoncés dans mes oreilles. J’enfonçais l’appareil dans ma copie de Kipling acheté au marché l’an dernier. Fourré entre mes sous-vêtements, il était protégé en cas de choc, chose qui arrivait souvent à cause de ma maladresse. Ce son se répétant dans les écouteurs me donnais une envie folle de chanter …

♪ At graduation everyone
will throw their hats into the sun
then they'll drop like flies to the sea
this is not my cup of tea ♪

Je due m’arrêter à ce passage, fin du refrain, car j’arrivais enfin devant le grand grillage noir. Le pensionnat Shiinu. Un petit sourire satisfait s’afficha sur mes lèvres au contact du fer glacial. Je fis quelques pas dans le jardin et tombais nez à nez avec une porte de bois massif. Ne prenant pas la peine de frapper, j’entrais sans me poser plus de question. Face à moi se trouvait un long couloir dont les murs étaient percés pas de nombreuses autres portes.



Dernière édition par Alice Biscuit le Sam 20 Fév - 22:49, édité 1 fois
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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeVen 19 Fév - 0:28

Je me tenais adossé au mur de marbre rosé, dans un immense couloir qui m'étais jusqu'à lors inconnu. Je n'étais sur de rien mais il me semblait bien que je me trouvais dans un pensionnat pour fous, dans lequel j'étais arrivé il y a quelques 8 mois. J'avais passé ce court, relativement parlant, moment, à lire et à écrire. Sans raison, je ne cessais de broyer du noir, encore et toujours. Je m'enfermais dans mon malheur qui était d'ailleurs inexistant.
Une mèche de cheveux rose filtrait mon regard bleus clair. Je ne voyais rien de ce que la vaste pièce, si l'on pouvait encore l'appeler ainsi, pouvait me présenter. J'imaginais donc un long et large couloir parsemé de portes également réparties sur les façades droite et gauche. Tout au bout devait s'ouvrir un large hall tout de marbre fait. C'est vrai que la pension ne lésinait guère sur le luxe, comme j'avais pu le remarqué la première fois que j'avais pénétré pour la première fois les bâtiments, plus ou moins 2 mois après mon arrivée dans la ville.
Je me relevai doucement, avec précaution, pour ne pas réveiller mon corps à la silhouette fine et allongée. J'avais en effet pris des cm ces mois-ci, de manière à arriver à présent à un bon mètre 80. Mon jean gris-bleu délavé glissait vulgairement de mes hanches, laissant apercevoir mon caleçon vert fluo. Mon pull bleu ciel éclaircit par le temps s'accordait à la perfection avec mes yeux mis-clos, d'un bleu à peine perceptible, mais prenant et hypnotisant. Mes lunettes jaune fluo pendouillait à mon cou, alors que je faisais un pas. A chaque mouvement, il me semblait que mon sang coulait à flot, comme une fontaine qui aurait couler au rythme de mes sanglots, sanglots silencieux, qui semblaient eux, impossibles à extirper de mes pauvres yeux. Alors que j'avançais d'une lenteur folle, en trainant mes converses déchirées dont la couleur n'était même plus perceptible, Sans cesse à mes côtés s'agitait un démon, qui nageait autour de moi, impalpable. J'aurais pu juste l'avaler pour qu'il brûle mon estomac et mes poumons, du moins ce qu'il en restait.
Malgré l'interdiction formelle de fumer dans l'établissement, qu'indiquait le règlement intérieur de l'institution, je sortis une cigarette et l'allumais, dans un silence parfait, que rien n'aurait pu briser. Rien d'autre que cette odeur de tabac frai ne m'aurait ravivé à cet instant, rien d'autre n'aurais pu apaiser les douloureuses blessures imaginaires que mon corps renfermait. C'est à ce moment précis que je me rendis compte que j'étais plongé dans le noir total, qu'aucune fenêtre n'avait été construite dans cet espace. Ou alors, je n'étais plus assez clair dans mes idées pour m'en rendre compte.
Je fis demi-tour dans un élan de douleur, en me trainant silencieusement vers ce qui semblait être une immense porte d'entrée. J'avançais à la simple vitesse de 50 cm par minute, entreprenant maladroitement de ma voix fatiguée de chanter un air qui me tournait dans la tête depuis quelques jours. C'est ainsi qu'on pouvait voir la chose, que la scène pouvait être représentée. Un jeune et grand adolescent "avançant" à la vitesse d'une tortue, vêtu de vêtement clairs et tristes, balançant ses cheveux roux, roses et blonds, au rythme de sa respiration presque éteinte, chantant d'une justesse parfaite, mais tremblante, un air ancien.


"- Little Girl, Little Girl Why are you crying ?
Inside your restless soul, your heart is dying.
Little one, little one, your soul is purging
Of love and razor blades, your blood is surging.."

Ma voix s'éteignait un peu plus à chaque instant, jusqu'à ce que je n'entendent plus que le minuscule bruits de petits pas légers. Il ne me fallut que quelques secondes pour deviner une jeune fille fine et mignonne, trainant une valise plus lourde qu'elle. Peut être qu'enfin un être d'une normalité presque rassurante allait entrer dans ce pensionnat effrayant, ou plutôt bizarre. J'entendais sa voix, sa vois aigu, puis sa respiration. Il ne me fallut alors que quelques secondes pour me trouver à moins de 2 mètres de cette porte qui semblait ouvrir vers l'extérieur, l'extérieur que je n'avais pas vu depuis plusieurs semaines. Celle-ci s'ouvrit enfin, sur une jolie et idiote surement petite jeune fille. Ses cheveux blonds platines retombaient en dégradé magnifiquement bien entretenu, sur des joues blanches comme neige. Son allure rappelait la mienne. Le teint translucide, et l'allure fantomatique. Elle était spéciale, rien qu'à sa manière de se vêtir, à sa manière de se tenir, sa manière d'être, juste cela. De mon angle mort, je pu appercevoir la beauté de ses hanches vierges et non souillées, cachées sous sa robe ancienne et adorable. L'agréable vision de cette inconnue n'eut pourtant pas le don de me tirer un faible sourire. Je restai là, à présent face à elle, aspirant "bouché" par "bouché", la nocive fumée de ma cigarette, regardant ses yeux magnifiquement originales, à travers les miens. Le rose vif contrastait à la perfection avec le doux orange qu'affectait le deuxième.
Je restai alors là, fumant doucement, attendant une quelconque réaction de sa part.
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Alice Biscuit
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeVen 19 Fév - 1:51

Face un moi, a environ deux mètres, un blond au trait des plus ordinaire se tenais un peu vouté, sa cigarette à la main. Une fumée blanchâtre sortant de sa bouche s’élevait dans les airs, empestant le tabac à plein nez. Il était vêtu d’un vieux T-shirt délavé et d’un jean limite limite. Ses chaussures ne rattrapaient le reste de sa tenue, étant d’une couleur indescriptible, aussi pathétique que leur état. Néanmoins, ça lui donnait un air original, pas comme les autres. Il me fixait d’une manière complètement inexpressive, sans émotions. C’était quelque chose que je détestais plus que tout. Ce genre d’attitude « j’en ai rien à foutre » cachait toujours un sentiment que je savais déceler. Je regardais au-dessus de sa tête à la recherche de ses lettres distordues flottant dans les airs avec peine. Mais cette fois, la seule chose que je pus voir derrière lui, c’était la prolongation du couloir de marbre. Là, deux questions existentielles me vinrent à l’esprit.
Premièrement : Comment, mais comment ma mère avait-elle pu me payer deux ans d’études ici ?
Deuxièmement : Pourquoi est-ce que je ne voyais rien sur le dessus de sa tête ?
Je fixais le garçon avec des yeux rond, complètement abasourdie. Rien de rien ! Mais le vrai désert ! Pas le moindre petit point ou ne serais-ce qu’un lettre perdue. Je me penchais vers la droite, puis vers la gauche, au cas où ses sentiments se seraient enfuient autours de lui. Pas une trace de ressentis. Je fis un pas vers cet étrange personnage. Ce qu’on pouvait dire c’est qu’il cachait bien son jeu ! Je scrutais tout ce qui aurait pu faire office de texte mais ce gars ne ressentait rien du tout !
Je formulais des hypothèses à son propos. Il était mort. Il n’était pas humain. Il n’avait pas de cœur. Il me trouvait tellement moyenne qu’il ne préférait ne rien penser. Il était en plein entrainement de yoga ? Mes idées était de plus en plus stupide alors je décidais d’arrêter de trouver la raison de cet étrangeté. Je m’approchais de lui, scrutant la moindre trace de ses impressions. Je fis même un rapide tour autours de lui. Il devais me prendre pour une folle.


Toi, je t’aime ! Conclus-je après n’avoir rien trouvé. Tu me rends normal ! Je vois rien tu te rends compte ? Je ne vois rien !

Je saisis son T-shirt, un grand sourire au lèvre, m’approchant de son visage, complètement épanouie. On aurait presque pu voir des petites étoiles briller dans mes yeux.

Je les vois pas ♪ Je les vois pas ♪

Ma petite mélodie s’accordait très mal avec le morceau joué par mon ordinateur mais bon, c’est ça le bonheur !


Dernière édition par Alice Biscuit le Sam 20 Fév - 22:50, édité 1 fois
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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeSam 20 Fév - 3:39

Un des mes yeux clairs s'ouvrit soudainement, quelque peu surpris par les gestes de la petite poupée de glace qui se trouvait immobile ou presque, devant moi. La fumé me jouait peut-être, surement même, encore un tour. Mais pourtant, il me semblait bien qu'elle observait quelque chose au dessus des mes cheveux en pagailles, mélangeant leurs couleurs plus improbables les unes que les autres. Je n'avais de toutes façons pas la force, ni le courage moral de bouger quoi que ce soit de mon pauvre corps abimé par ma petite et encore courte vie. Alors que je continuais à la fixer dans les yeux, tout en continuant de consommer ma cigarette, je pu appercevoir une once de panique au fond des ses yeux. Cette réaction me fit rire intérieurement. Voilà que c'était à elle de me reluquer et de passer au peigne fin chaque cm² de mon frêle mais fort, corps. Elle me détaillait avec de mignons petits yeux ronds, elle semblait vulgairement abasourdie par quelque chose qui m'avait surement échappé.
Elle semblait être une petite lune, éclairant faiblement d'une lumière blanche le couloir qui n'avait à présent plus aucune trace de la lumière du jour à mes yeux. Et moi, et moi je dormais et fumais à mon gré, j'en devenais presque muet, et je ne manquais pas d'être sombre. Des petits mouvements légers et gracieux de sa part commencèrent à se faire plus rapide, et me tirèrent de mes rêveries, m'arrachèrent à mes pensées. Je me surpris alors, à la suivre de mes yeux mis-clos. Elle se penchait dangereusement vers la gauche, puis vers la droite, et de nouveau vers la gauche, tout en m'observant, sous tous les angles. Elle fit un minuscule pas vers moi. Ce fut le moment que je choisis pour reprendre ma respiration ou je l'avais arrêté, il y a quelques minutes à présent, quand j'avais arrêté de chantonner. Elle m'observait toujours, et étrangement, elle semblait rechercher quelque chose qui m'aurait entouré, ou qui m'aurait touché..
Je me demandais si elle allait finir par trouver les réponses aux questions qu'elle exposait à son cerveau calculant surement des multitudes de choses en une petite minute. Je n'étais pas quelqu'un qui avait l'habitude de se poser des questions, je n'avais juste pas l'habitude de me servir de ma réflexion. J'avais même des doutes concernant le fait que je puisse en avoir. Je m'arrêtai à nouveau de respirer doucement, quand elle fit un nouveau pas timide vers moi. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle cherchait, mais elle semblait bien décidée à le trouver malgré sa peine. Elle fit rapidement un tour autour de moi, d'un pas dansant. Je sentais sa respiration régulière et rapide; à environ un demi mètre de moi. C'était sans doute la personne la plus normale que j'avais croisé, ou du moins aperçu ici. Si évidemment, on ne comptait pas sa passion à chercher des "choses" autour des gens.

"-Toi, je t’aime ! Tu me rends normal ! Je vois rien tu te rends compte ? Je ne vois rien ! "

J'eus à peine le temps de hausser un de mes fins sourcils, qu'elle s'agrippa à mon pull fatigué, s'approchant plus que dangereusement de mon visage pâle. Elle semblait minuscule d'ici, naïve, sans protection, et dangereusement mignonne. C'était vraiment triste pour elle de se rendre dans un tel endroit. Elle risquait de se faire tué douloureusement et lentement par un vampire, d'être piégée par un démon, ou juste de se faire amadouer par une autre créature de la sorte.

"Je les vois pas ♪ Je les vois pas ♪"


Sa fine et aigu petite voix parvint une nouvelle fois à mes oreilles. Elle semblait chanter, cela me faisait toujours une phrase de moi à comprendre. Je repensai à sa dernière phrase, idiote. Ces mots me donnaient envie de l'engueuler, mais je ne comprenais que les trois premiers. Un petit gout sanguinaire se fit sentir sur ma langue, et je m'aperçus que je me mordais la lèvre à sang depuis déjà quelques temps. Ceci indiquait donc la préoccupation qui occupait mon cerveau de poète. Les je t'aime, les je t'aime à tout va étaient justes écœurant. Je ne comprenais pas pourquoi elle avait dit ça. Je ne comprenais même pas le contexte de base de cette phrase. Je repris alors ma respiration et poussai un minuscule soupir avant de prendre sa main fine et blanche, mais qui l'était tout de même plus que la mienne. Elles étaient froides, mais douces. Je ne pus sourire, et lâcha la main enfantine au bout de quelques secondes de réflexions. Je m'éclaircis la voix, jetai mon mégot sur le sol, et dégaina un sourire charmeur.


"Little girl, Little girl, why are you coming here ?
Je te souhaite la bienvenue.. ou plutôt je te souhaite bonne chance, tu entres ici et maintenant chez les fous. Je crois bien être le plus normal de tous. Quoique la normalité est relative."


Je toussotai, pour à présent la regarder dans les yeux.

"- Oh, je suis Evan. Et toi ?"
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeSam 20 Fév - 22:48

Le fumeur sembla un peu déstabilisé par ma réaction. Un filet de liquide rougeâtre, semblable à du sang, coulais le long de sa lèvre. Il s’empressa de ravaler son sérum d’un geste vif. Bien que je n’eus jamais appris à lire les expressions sur le visage, les lisant au-dessus, il me semblait tout de même lire un peu d’inquiétude mélangé à un soupçon de surprise. Le blond saisit mes mains d’un geste doux, les scruta quelques secondes avant de les laisser choir. Le fixant droit dans les yeux, je les laissais tomber le long de mon corps. Le blond lança une phrase en anglais sur un ton indescriptible. Pour vous retranscrire ça au plus proche, c’était une voix douce mais cassé, chantante mais déglinguée. « Little girl, little girl, Why are you coming here? » A vrai dire, je ne m’attendais pas à voir un anglais ici. Dans une académie française surtout. Mon étonnement disparu juste après son raclement de gorge. Un souhait de bienvenue, mais surtout de courage. Il se présenta comme étant la personne qu’il croyait être la plus normal du pensionnat, Evan. Il avait alignés tous ces mots avec le premier sourire que je lui voyais. Lui qui n’avait été que monsieur robocop jusqu’à maintenant, j’étais ébahis qu’il cache un si bel atout que cette risette.

Merci et enchantée. Je m’appelle Alice. Niveau normalité, t’as pas à t’inquiéter, tu pourras garder ta place de personne normal, je ne suis pas prête de te prendre ce rang.

Avouais-je avec un petit rire gêné, les bras croisée derrière ma tête. Je m’apprêtais à tourner les talons, à la recherche d’un interrupteur, quand quelque chose cogna dans mes pieds. Prise de cours, je n’eus pas le réagir et de changer mon poids de corps de côté et tombais sur l’objet qui avait précipité ma chute. Il s’agissait d’un objet carré, ou plutôt rectangulaire, dur dont les sommets étaient recouverts de métal. Une description et un emplacement très proche de ma valise. A vrai dire, c’était sûrement elle. Mon genou me piquetait un peu mais je ne m’en préoccupais pas. La musique alimentant mes oreilles s’était coupée, significatif d’un problème au niveau de mon ordinateur qui venais de faire la même chute que moi.

Oh mon dieu ! Mon pc ! M’exclamais-je complètement catastrophé.

Sans me préoccuper le moins du monde de ma position, de ma valise ou de moi-même, j’ouvris ma besace aussi vite que possible et fis glisser l’appareil sur le morceau inoccupé du bagage. Inquiète comme jamais, j’ouvris la machine. Ecran noir.


Pas possible ! Murmurais-je à l’intention de l’Asus. Je me mordis la lèvre inferieur, dépitée.
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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeDim 21 Fév - 11:46

Je me surpris encore une fois, moi même, à engager une discution avec une parfaite inconnue, et de faire mine de m'intéresser à la dite personne. Ce qui me surprit encore plus, c'était le sourire magnifique que je réservais aux évènements importants, que je lui avais gratuitement offert à l'instant. Il tirait dangereusement sur mes lèvres blessées plusieurs fois, qui saignaient encore de la plus récente coupure. Elle répondit rapidement sur un ton enjoué, comme si elle m'accordait sa confiance, comme si je ne l'effrayais pas avec mon allure d'adolescent fantomatique, simplement avec mon allure de jeune homme totalement mort.

"Merci et enchantée. Je m’appelle Alice. Niveau normalité, t’as pas à t’inquiéter, tu pourras garder ta place de personne normal, je ne suis pas prête de te prendre ce rang."

J'osai un deuxième sourire, l'écoutant se présenter à moi, comme étant une jeune fille bizarre. Cette pauvre enfant n'avait rien d'intrigant, heureusement pour elle. Elle avait tout de la parfaite jeune fille, blonde platine, de taille normale.. A vrai dire, seuls ses yeux et son style vestimentaire avaient attiré mon attention, ce qui était rare, quand je rencontrais une personne. Je repris ma silencieuse respiration où je l'avais arrêtée, et ressorti une cigarette que j'allumai ci-tôt, à la vitesse de la lumière. Mais qu'est-ce qu'une adolescente comme elle venait faire ici ? Je retournai la question dans ma tête sans cesse, sans trouver une, même minuscule réponse. Elle devrait à cette heure-ci être dans un lycée, ou quelque chose comme ça. Quoique moi, je n'y était jamais allé, mais j'avais quelque connaissances sur le sujet. Les jeunes français de 15 à 18 ans se rendaient dans le prolongement du collège, pour passer leur Bac, et enfin entrer à l'université. Alors pourquoi elle, était-elle ici ? Avait-elle un pouvoir quelconque ? C'était totalement impossible qu'elle soit un vampire, ou encore un démon. L'idée de l'ange aurait été possible, mais je n'avais pas la moindre idée de l'allure que ceux-ci pouvaient avoir. Son petit rire sonnant comme un petit carillon me tira de mon travail de réflexion considérable. Je fis donc la rapide conclusion qu'elle ne pouvait pas me faire de mal, qu'elle n'était pas dangereuse, et le fait qu'elle soit une dangereuse criminelle recherchée était impossible.
Je regardai alors de nouveau la petite blonde, et la vit tanguer dangereusement vers l'avant, chute provoquée par un de ses bagages. Elle s'écrasa donc à terre, se blessant le genoux, et à cet instant, elle pouvait prier le ciel qu'un être vampirique ne trainait pas dans les parages.

"Oh mon dieu ! Mon pc !"

Elle était complètement catastrophée, et son cri montrait que ce "pc", ce qui devait être le raccourcit de computer ? était la chose la plus importante à ses yeux. Elle ouvrit sa besace et en sorti un objet rectangulaire, tout petit pour un computer. Je n'avais pas contre pas la moindre idée de comment on pouvait appeler ça en français, le mot pc me paraissait très laid pour cette jolie et compliquée langue. D'ailleurs, depuis les 8 mois que j'avais passé en France, je n'avais pas adressé la parole à grand monde, ce qui n'avait pas aider. La ressemblance avec l'italien était par contre d'une grande aide. Mon accent devait se mêler à ma langue natale, l'anglais américain, avec tous les accents de toutes les pays que j'avais habité, ou juste traversé.

"Pas possible ! "

Elle avait l'air complètement dépitée, comme si le fait que son pc soit mort touchait sa propre vie. Je n'avais jamais vraiment aimé les appareils électroniques, je n'en voyais pas trop l'utilité, à part pour les renseignements et la rapidité.. Tout le reste se trouvait dans ma tête et y restait. A la vue de son genoux saignant encore, je descendis de mon mètre 83 en me mettant à croupis. Elle ne s'occupait pas de moi, laissant son corps étalé sur le marbre froid, je pris sa jambe et la calai dans le bon sens, Je coinçai ma cigarette entre mes lèvres avant de sortir un kleenex pour essuyer le liquide rougeâtre qui coulait sur son genoux. Elle ne prêtait toujours pas attention à moi, et j'étais en train de me demander ce que j'étais en train de foutre. L'écran de son appareil était noir, celui-ci devait surement refuser de s'allumer. Triste pour elle. Je me tournai vers la chose en question, me remit à fumer, et continuai à respirer normalement. Je poussai un soupir, tout en posant ma main sur son épaule écrasée par le désespoir.


"- Je t'aurais bien aidé ma belle, but I realy can't help you. I don't love the computer, et je suis vraiment nul en informatique."

J'arrêtai de nouveau ma respiration, et la regardant s'apitoyer sur son sort. Elle avait presque l'air amoureuse de son pc. Je poussai un soupir, tout en la regardant. Elle était tout aussi jolie quand elle était affolée, ce qui en était amusant. Mais rire dans une telle situation était bien déplacé. Je me contentai donc de la regarder encore et toujours.

"Little girl, little girl, your life is calling.
The charlatans and saints of your abandon.
Little one, little one, the sky is falling.
The lifeboat of deception ss now sailing."
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeDim 21 Fév - 16:17

Je sentais le regard du drôle d’adolescent se poser sur moi d’une manière étrange mais je daignais le fixer à mon tour. J’avais un cas d’extrême urgence sur les bras, du moins dans les mains pour l’instant. Le seul et unique côté positif de la chute de ma machine préféré était que je pourrais travailler plus, mais étais-ce vraiment une bonne chose ? Frottements de tissus. Le visage d’Evan descend à mon niveau. Il tamponna quelque chose sur mon genou endoloris. J’aurais dû me retournée et le remercier, mais j’étais trop occupée à régler mon problème informatique. La froideur du marbre glacé passait à travers mes longues chaussettes noirs et venais me geler la chair, néanmoins, le seul froid qui me fit réagir fut celui des mains du blond se posant sue mon épaule. "- Je t'aurais bien aidé ma belle, but I realy can't help you. I don't like computers, et je suis vraiment nul en informatique." Je relevais la tête au moment où le jeune homme soupira. Il reprit cette étrange voix avec des paroles différentes. A moi la vie, hein ? Soudain, quelque chose attira mon regard. Juste là, flottant dans les airs, à quelques centimètres de sa tête. Cinq petites lettres semblant se moquer de moi."A m u s é" J’entendais leur rire comme il m'arrivais d'entendre les pleurs des gens tristes ou ce cri déchirant des mensonges d'autres. Ce « Liar » hurlé d’une voix cassée, semblable à celle d’un monstre. Comparé à ça, un cochon sur le point d’être assassiné n’est rien qu’un petit murmure au coin de l’oreille. Mais revenons-en à ces petites bestioles-ci, flottant au-dessus du visage tout aussi neutre qu’avant d’Evan. Elle semblait se moquer de quelque chose. En se remémorant ce qu’avais dit le blond il y a un instant, j’en déduis que c’était ma réaction qui le faisait se marrer autant. Je posais tendrement mon laptop sur ma grosse valise et me levais aussi vite que possible, agitant ma main dans ce qui pourrait paraitre être du vent. Tentant de faire disparaitre ses lettres moqueuses, esquivant chacune de mes attaque avec ce regard toujours aussi rieur.

- もー!序段 でしょう!折り返すの!普通 じゃねよ!うそ!
[Moo! Jodan deshô! Orikaesu no! Futsuu ja ne yo! Uso!]

Je m’effondrais au sol, doublement dégouté et fis un bref résumé de mon petit spitch en japonais.


- Elles sont revenus !

Leur petit rire incessant m’exaspérait au plus haut point. Je ne rêvais que d’une chose, ne plus les voir.
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 22 Fév - 14:28

J’étais toujours en position à croupis, près d’elle, la regardant toujours, qui se démenait avec son engin électronique en panne. Elle était mignonne, quand elle était affolée, malgré le fait qu’elle ai une passion pour les choses inexistantes flottant dans les airs, autour des gens. Elle tourna rapidement la tête vers moi, me regardant, puis son regard fut rapidement attirer par quelque chose, près de mon visage. D’accord, elle n’était pas tout à fait normale, ou elle avait enfin vu « ces choses » qu’elle cherchait tout à l’heure, ou elle avait aperçu un de ces trucs bizarres qui habitaient le pensionnat dans lequel nous habitions à présent tous les deux. Elle était à présent hypnotisée par la chose qu’elle voyait, comme ci celle-ci la perturbait, ou bien la traumatisait, vu son air catastrophé. Je tournai alors la tête dans la direction qu’elle regardait, mais ce n’était que vide. Rien, nothing. C’était tuant, que pouvait-elle bien voir ? Avait-elle une vision infrarouge ? Y avait-il un être invisible à côté de moi ? Le bruit de son appareil qu’elle venait de poser sur sa valise, me fit revenir à moi. J’étais capable de m’évader, sans bouger d’un poil, sans ne laisser aucune chose transparaitre, c’était sans doute pour ça que les gens avaient beaucoup de mal à me cerner, ou tout simplement à cerner ma personnalité. D’ailleurs, je mettrais ma main au feu que je n’en avais pas. Elle changea aussitôt de position pour se lever rapidement, et commença à agiter les mains dans le vent. Elle semblait juste... carrément folle ? Voilà, elle devait être allumée. Même moi qui avait fumé une dizaine de joins dans la journée, je pouvais prétendre à être plus clean.

« - もー!序段 でしょう!折り返すの!普通 じゃねよ!うそ! »
[Moo! Jodan deshô! Orikaesu no! Futsuu ja ne yo! Uso!]

J’hallucinais. Elle n’avait pourtant pas l’air d’une japonaise, ou d’une chinoise, mais son accent asiatique n’allait sans dire. Elle s’effondra alors au sol, comme ci tout le malheur du monde s’abattait sur elle. Une fois de nouveau à mon niveau, complètement abasourdie et écœurée, elle eu enfin la bonté d’esprit de me traduire sa précédente phrase.

« - Elles sont revenus ! »

J’allais demander quelque chose, comme « mais quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? ». Mais j’aurais eu l’air d’un abruti et cela n’aurait guère arrangé son état déplorable, elle semblait vouloir disparaitre. Je balançai alors brusquement mon mégot, pour la deuxième fois depuis que je l’avais rencontrée, et la fis glisser doucement sur mes bras glacial, avant de me lever avec aisance, et, de nouveau à cours de souffle, je repris ma lente respiration. Mes yeux bleus clair se plongèrent alors subtilement dans les siens. Je crois pouvoir affirmer que l’occupation à laquelle j’avais accordée le plus de temps depuis qu’elle était arrivée dans ce hall, c’était de l’observer, juste de l’observer agir, avec ses gestes charmant et agiles. Ses cheveux blond platine retombaient en ondulant légèrement vers le sol de marbre, ses deux yeux de couleur vive et douce à la fois brillaient et illuminaient toute l’immense pièce dans laquelle nous nous trouvions, et sa peau blanche renvoyait toute la lumière qu’elle accumulait. Cette jeune fille rayonnait, il n’y a pas d’autre mot pour décrire ce que je pouvais voir à cet instant. Soudain mon regard se figea. Je ne savais même pas ce que j’étais en train de faire, ni pourquoi. Je n’étais pas du tout dans mon état normal. A l’habitude, je l’aurais lâché, là, elle serait tombée à terre, et je serais parti lentement en allumant une autre cigarette, et en oubliant son nom. Mais étrangement je n’en avais pas envie, je voulais la protéger, la réconforter, et qu’elle ne voit plus ces choses qui la traumatisaient. Je laissai alors doucement mais surement glisser ses pieds sur le sol froid, puis finis par la prendre dans mes bras, sans raison valable. J’aurais aussi pu m’excuser d’un tel acte mais je n’en avais pas non plus l’envie. Je me mis alors à trembler dangereusement, et finis par lâcher, embarrassé, pour m’écrouler à terre. Je me relevai le plus rapidement possible, tremblant encore et me reculant pour chercher un mur contre lequel m’appuyer. Je me tenais la tête, comme si elle allait tomber, tout en reculant, et en me posant enfin sur le marbre glacé du mur. J’étais à l’instant, pire que gêné. Ma voix cassée tremblait, mais j’entrepris de prendre la parole.

« - Je... Je… Te pris de m’excuser. » J’en perdais mon français, je n’arrivais plus du tout à m’exprimer dans cette langue idiote.

“ -Scuse me honey, I’m in bad time, don’t worry.. God, I don’t know, I don’t understand that I say anyway. Sorry.”

Je recommençai à tanguer dangereusement, passant de gauche à droite, ne sachant plus ou me mettre. Mais qu’est-ce qui me prenait, bordel ?
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Alice Biscuit
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 22 Fév - 22:29

Le mégot du jeune homme vola. « E t o n é ». Qui ne le serait pas ? J’avais l’air complètement attardée ! Je sentis ça main glissa délicatement sur mon épaule, me parcourant d’un léger frisson, puis il m’appuya sur ses bras avant de me relever d’un seul coup, sure de lui. Un petit « Hein ?» de surprise m’échappa quand son attitude changea. Il était complètement déstabilisé, de ce que j’en lisais. Les petites lettres étaient éparpillées dans tous les sens, dans tous leurs états. J’aimais les voir comme ça ! Tellement paniquées, presque traumatisée, pitoyables !
Soudain, le regard du blond plongea dans le mien, et mes converses bordeaux vinrent se stabiliser sur le marbre de glace. Il avait un regard très intéressant et une forte odeur de clopes.
Une légère pulsion sur mon dos et je n’y vue plus rien. Le visage plongé dans son pull d’une couleur semblable à celle de ses yeux. D’ici, j’entendais son cœur battre. Instinctivement, je passais mes mains sur son vêtement, près de mon visage et y fit subir une légère pression. Qu’es ce qu’il avait ? Son comportement je-m’en-foutiste changeait du tout au tout ! Il semblait être quelqu’un d’autre ! Le jour et la nuit ! Quoi que vu le peu d’éclairage, on était plutôt toujours la nuit…
Il défit son étreinte sur moi, apparemment gêné. Il se dirigea vers le mur le plus proche, s’y appuyant comme si sa vie en dépendait. « - Je... Je… Te pris de m’excuser. » Je n’eux rien le temps de dire d’autre qu’il se justifia, en anglais. Evan se tenait la tête comme à la dernière pierre avant le gouffre. Il semblait très mal en point. Complètement confus, il avait même l’air de souffrir.
Je me sentais moi-même mal tant de le voir dans cet état me faisait de la peine. Il fallait faire quelque chose, mais quoi ? Internet m’aurai été d’une grande aide dans cette situation, or, je ne disposais ni de pc en état de marche, ni accès à internet de toute façons. Je m’avançais vers lui le plus vite possible, passant une main sur son dos et l’autre juste sous son cou, tout en lui proposant de s’assoir, ce que je le forçais à faire, qu’il le veuille ou non. Le callant dans l’angle du mur pour qu’il puisse s’y adosser, j’espérais le voir aller mieux. Je m’inquiétais un peu. Même beaucoup. Je ne le connaissais pas vraiment, ce gars, mais je n’aimais pas voir les gens en difficulté.
De loin on voyait une petite bosse sur le sol, à peine visible. Le dernier mégot balancé par le blond. Je le fixais à son tour avant de m’assoir à côté de lui. Je penchais ma tête de son côté et parlais de la voix la plus douce et calme possiblepossible. Il avait surement une bonne migraine pour s’agripper à son visage comme ça.

« Tu devrais pas fumer autant, mec … C’est super dangereux ! Regarde dans quel état tu te mets »

Je lui conseillais ça, mais je n’avais pas grand espoir. Arrêter de fumer, surtout pour un accro comme lui, c’était surement mission impossible !
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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeMar 23 Fév - 0:57

Elle me suivit rapidement, de ses petits pas légers vers le grand et froid mur rose où j’avais eu l’idée de m’adossé pour me calmer, et chaque pas vers moi me faisait battre mon cœur un peu plus rapidement. Une de ses fines et belles mains passa alors dans mon dos glacial et vouté, et à cet instant, un frisson se fit sentir de la point de mes cheveux au fin fond de mes converses fatiguées, comme si la jeune et magnifique Alice me transmettait de l’électricité simplement grâce à sa délicate et blanche peau nue. Je me laissai alors maladroitement guider par la jeune fille qui m’indiquait silencieusement de m’assoir, et qui me plaçait habilement dans l’angle du marbre dur et non confortable du grand hall dans lequel nous nous trouvions. Ses yeux indiquaient l’espoir que son geste ai arrangé mon état déplorable, ce qui me fit sourire gentiment. Le fait que les gens s’inquiétaient pour moi me rendait tout simplement heureux, je crois bien. Plus exactement, son aide me réchauffait le cœur, et cette chaleur mit presque fin à mes tremblements incessant et inquiétant. Pendant que j’essayais de me remettre le plus droit possible, avec peine, elle se mit à observer le mégot de cigarette que j’avais jeté à terre il y a à peine quelques minutes, puis elle se mit carrément à le fixer avec insistance, ce qui me provoqua un petit rire dans ma gorge fatiguée par la fumée. Elle s’assit alors à mes côtés, avec des mouvements doux et calme, je devais me rendre à l’évidence, tout chez elle était beau à regarder. Elle pencha aussitôt avec grâce, son visage vers moi, et commença à me parler d’une voix doucette.
« Tu devrais pas fumer autant, mec … C’est super dangereux ! Regarde dans quel état tu te mets »

Sa petite suggestion était tellement ridicule que mon visage triste et tordu par la douleur se fendit d’un magnifique sourire. Je levai alors relativement doucement mon visage pâle vers le haut de la large pièce qu’étais l’entrée, pour m’apercevoir avec étonnement, à travers l’immensément grand dôme de verre, que nous étions au beau milieu de la nuit. Le ciel était d’un noir satiné, et la lune semblait avoir oublié de se lever ce soir… Pourtant, une faible et douce lumière m’éclairait, et sa provenance n’en était qu’étonnante. L’adolescente semblait être une belle et petite lune à elle-même, éclairant de son clair et lumineux teint l’épave de mon corps abimé par la fatigue et par les coups que j’avais reçus, dont je ne me souvenais plus de la provenance. Son visage craquant me donnait envie de lui sourire, son physique me faisait naturellement fondre, comme je n’avais jamais « fondu » auparavant. Je rebaissai lentement la tête vers elle, détachant doucement mon regard des milliers d’étoiles scintillantes pour la regarder de nouveau dans ses magnifiques et hypnotisant beaux yeux. Je fis délicatement glisser ma main jusqu’à la sienne, pour l’attraper précipitamment, comme si j’avais peur qu’elle s’en aille, peur qu’elle ne soit qu’un songe des mes provenant d’un de mes multiples rêves de poètes, et qu’elle disparaisse dans la nuit, comme elle m’était apparue. En un éclair, ma deuxième main avait déjà sorti et allumer une énième cigarette d’un énième paquet. Je ne pouvais à vrai dire plus m’en passer, comme je ne pouvais plus me passer d’elle, de cette jeune fille pleine de vie, rayonnante de beauté. Je détachai alors mon regard pesant du sien, observant le vide de la pièce, fumant. La cigarette avait le merveilleux don d’apaiser avec douceur mes douleurs physiques, comme mes douleurs morales, en toutes circonstances. Cette tueuse était d’une agréable compagnie dans mes jours tristes et sombres, comme dans mes jours heureux et colorés. Celle-ci m’avait accompagnée partout, de l’asile californien dans lequel je fumais en cachette, à la garde suisse au Vatican, où je fumais avec mes collègues âgés d’une dizaine d’années au moins de plus que moi. A vrai dire je ne me rappelais même plus de ma première cigarette. Je dirais même que je ne me rappelais plus du tout des treize premières années de ma courte et merdique petite vie. Peut-être avais-je eu des parents, ou bien étais-je orphelin. Mon enfance était vraiment un véritable mystère pour moi et pour toutes les centrales de police qui me recherchaient dans le monde. A ça, j’en avais entendu, de ces conversations d’imbéciles, avec des idées plus idiotes les unes que les autres. Certains prétendaient que j’étais l’enfant de Satan, d’autre que je n’étais qu’un fantôme, d’autre même m’avaient nommé d’eux même, le futur roi de ce pitoyable monde. Il valait mieux en rire qu’en pleurer, me diriez-vous.
J’avais laissé passé quelques minutes depuis que j’avais détaché mon regard d’elle, et avait aisément ignoré son conseil aimable mais inutile. Rapidement, je balançai donc de nouveau mon troisième mégot au milieu de la vaste salle dans laquelle nous étions assis, tous deux, humains pales, deux enveloppes où dans chacune un doux et mélodieux cœur battait. Je me raclai la gorge, ne sachant que dire, n’osant même pas la regarder, de peur qu’elle ne m’éblouisse, et que je ne puisse jamais plus la voir, jamais plus apercevoir son beau visage. Je tournai alors lentement la tête vers elle, souriant timidement, détail qui montrait enfin la véritable beauté de mon visage, puis plaçait un doigt de mon autre main encore, sous son petit menton arrondi et fin.


« Es-tu au moins consciente, ma belle, du point auquel point tu es magnifique ? »

Ma phrase me fit encore plus sourire, déjà que mon français était déplorable, si en plus je m’attaquais au côté soutenu de la langue, j’étais bel et bien perdu. Je devais surement empester la cigarette, mais à vrai dire, je m’en contrefichais. Je me penchai délicatement vers elle, avant de me retrouver à exactement 1 cm de son visage. Je pouvais sentir sa douce respiration, et l’air qu’elle rejetait qui se mélangeait au mien, et je pouvais également entendre son cœur accélérer à une vitesse folle. Le mien était silencieux, mais il n’en battait pas moins vite. Je restai là, ne sachant que faire, hésitant entre me laisser aller ou résister et partir de cet endroit. Mais ma main n’était pas décider à lâcher la sienne, et mon visage n’était pas près de s’éloigner du sien.
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeJeu 4 Mar - 23:16

Evan semblait déjà aller mieux. Son air de martyr de guerre c’était transformé en un sourire radieux et il avait, lentement mais surement, lever sa tête et fixait la nuit noir de ses yeux bleus ciel d’été, visible grâce au toit de verre. Je posais mes orbes aux drôles de couleurs sur le profil du blond fasciné par les étoiles éparpillées dans l’infini. Ses cheveux, bien que blond tout comme moi, avaient néanmoins une teinte complètement différente des miens. A vrai dire, ce n’était qu’il était franchement blond… il était blond-roux-rose, une couleur assez étrange pour une chevelure masculine. Il était plutôt pas mal, dans son genre. Mais en tout cas, ça n’était pas le miens (de genre).


Il rabaissa son visage jusqu’à ce qu’il arrive à peu près à mon niveau tandis que sa main se rapprochait dangereusement de mes doigts jusqu’à ce que sa peau étonnement douce rentre en contact avec mon derme vampirique et s’en empare de manière un peu brutale. Mes joues rosirent et je fis roules mes billes dans leur orbite, cherchant quelque chose d’autre à regarder que lui. Tchic. Son briquet alluma une nouvelle cigarette. Bien que je lui aurais bien arraché du bec, je le
laissait néanmoins consumer son bâton de goudron et nicotine. Je lui adressais un bref regard, qu’il ne remarqua pas, occupé à trier ses souvenirs tout en fixant le carreau en damier. Un énième mégots s’envola et chut sur le sol de marbre. Il se racla la gorge, ce qui attira mon attention et me fis tourner brusquement mon regard vers lui, bien que dans l’obscurité, je n’y voyais pas grand-chose.
Le jeune homme semblait hésiter à me regarder à son tour. Il était tellement plus timide que ce qu’il en avait l’air que cette réaction m’arracha un petit rire intérieur et un léger sourire extérieur. Sa main puant la clope a des kilomètres à la ronde saisit mon menton tandis que son visage s’approchait du miens pour s’arrêter à un centimètre. « Es-tu au moins consciente, ma belle, du point auquel point tu es magnifique ? ». J’avais envie de lui répondre « oui, je sais, je suis une déesse, hein ? » juste pour déconner, mais je m’en reteins. Bien que mon esprit cherche toujours le détail pour faire de l’humour, mon cœur battait tout de même à cent à l’heure alors que nous étions si proche. Cette scène me rappelait vaguement un court épisode de ma vie de collégienne. C’était juste après un cours de technologie, alors que j’étais avec Greg, je ne sais qu’elle imbécile (que j’aime quand même
♥️) avait fait tomber un fil et l’avait coincé sous une table. Il a tiré dessus au moment où je passais pour le sortir de là, du coup, je me suis crouté sur mon ami que j’aimais en fait. Au moment où j’allais me décoller de lui, il m’avait pris par la manche et il m’avait sorti un truc du genre « T’es mignonne quand même, de près ». Ma réponse avait été
rès bête, mais j’avais répondu au tac au tac, pour ne pas rester conne. « T’en doutais ? ». Bien sûr, j’avais dit ça sur un ton ironique, peut-être
que lui aussi, l’avait dit pour plaisanter, mais j’en avait rien à faire. Dit c’est dit. . Mais qu’importe ce mini flashback, la situation était critique pour moi, à ce moment précis et il me fallait quelques chose de moins cruche et égoïste que ma première pensée. Mais la grande question c’était « Mais alors, quoi ? ».



« On m’a
déjà dit quelque chose comme ça »


Tac au tac à la con. Je me serai bien foutu une bonne grosse baffe, mais donner l’impression d’être folle n’était pas la meilleure chose à faire en arrivant dans un pensionnat, non ?

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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 4:28

La jeune adolescente, blonde et pale telle une pluie éblouissante de neige, se mit inévitablement à réfléchir lentement mais surement à la réponse décisive qu’elle allait déclarée à ma question idiote, qui n’en était à dire vrai, pas vraiment une. En réalité, je n’étais même pas sur de ce que je lui avais annoncé quelques longues secondes plus tôt. Ma maitrise de cette dure et monotone langue française laissait sans aucuns doutes à désirer. Et si je lui avais bêtement demandé si elle était consciente qu’elle ne ressemblait à rien du tout ? Ou qu’elle était horriblement laide ? Non, bien sur que non, je n’avais pas pu dire ça, le seigneur ne me détestait surement pas à ce point infâme. Je pu alors voir dans ses yeux qu’elle était, littéralement parlant, parti affreusement loin de moi, enfin devrais-je plutôt dire de nos corps, qui restaient éternellement là, à un minable petit centimètre l’un de l’autre, s’observant tout en pensant à une autre chose bien moins merveilleuse que ce que l’on avait en face de nous-mêmes. Je sentais inévitablement la douce chaleur de son agréable souffle non loin de mon fantomatique visage, caresser doucement la peau pâlotte qui recouvrait ma figure vide d’expressions, qu’elles soient positives ou négatives. A l’observer, elle avait tout l’air d’être une des apprenties bonnes sœurs que j’avais rencontré lors de ma fuite rapide en Allemagne. Une vingtaine de jeunes filles, l’allure sage, bien élevée et durement éduquée, toutes plus vierges qu’une page blanche dans ces foutues imprimantes technologiques à la con, et ayant plus la foi que des centaines de fidèles croyant réunis. Elles étaient simplement toutes pures et innocentes, comme la douce et renversante jeune fille qui se tenait calmement près de moi. Je crois même pouvoir dire que je m’en veux presque d’être vivement reparti en en ayant dépuceller plus de la moitié. Que de carrières de none gâchées par ma présence dans ce couvent, aussi furtif avait-il été. Ses doux yeux de deux couleurs sucrées reportèrent leur attention vers les miens, plus banales encore que l’inutile couleur de notre cher ciel en plein jour.

« On m’a déjà dit quelque chose comme ça »

Alors ainsi elle avait réfléchis 2 longues minutes pour une telle réponse ? Sa phrase insolante aurait surement du me blesser gravement mais j’étais à cet instant aussi impassible et durement froid qu’à mon unique habitude de sentiment inexistant. J’aurais du sentir fondre doucement sur moi de lourdes épouvantes, mais je sentais en réalité mes fines et glaciales lèvres aller un instant peu de plus vers elle. Ma respiration fut alors instantanément et sèchement coupée, ainsi que les battements de mon frêle et inutile cœur s’arrêtèrent brutalement sans que j’en fusse surpris ou déstabilisé. Je ne savais alors pitoyablement que faire, mais j’avais conscience que je devais agir relativement vite, car l’intense envie de fumer se faisait incessamment entendre dans l’intégralité de mon grand et mince corps élancé, et ce message précis ne mettait pas de temps a m’obsédé entièrement. Seulement il m’était impossible de simplement réfléchir dans cet état de brève et embêtante confusion. Je rapportai alors toute mon intention sur ses magnifiques et adorables grands yeux qui se plongeaient de leur lueur ardente dans les miens. L’idée que leur seules couleurs brillantes illuminaient toutes la pièce, et éclairaient mon vieux pull délavé n’était à cet instant plus aussi absurde qu’elle aurait pu l’être il y a une heure ou deux. Il m’était alors bêtement mais simplement impossible de résister plus longtemps à son incroyable beauté qui s’exposait ainsi à moi. Mes gestes furent alors intensément rapides. En une minuscule fraction de seconde je l’allongeai délicatement sur le dur sol en marbre de différentes couleurs. Ses longs et fins cheveux blonds platine s’étalèrent alors sur ce calcite sombre et reflétèrent de magnifiques lumières sur mon corps lavé de couleurs vives ou plaisantes, qui était maintenu à moitié au dessus d’elle par mon fin bras droit, alors que ma main gauche se déposa doucement sur son ventre plat et approchant la perfection, si ce n’est qu’il était intensément appétissant. Celle-ci glissa alors délicatement sur sa hanche qui symbolisait surement sa pureté éternelle. J’avais alors l’impression de caresser une petite et magnifique poupée de porcelaine, que j’aurais pu rapidement briser en ne prêtant guère attention à mon comportement. Mes mèches éclaircies vinrent alors instinctivement se mêler à ses cheveux d’or et d’argent et mon souffle repris brutalement. Mes fines lèvres aussi glacées que sa peau vinrent se déposer sur sa joue, puis glissèrent lentement vers sa minuscule et craquante petite bouche. Les seuls bruits que l’ont aurait pu alors entendre était les empressés battements de son petit cœurs, et le froissement de tissu que provoquait sa robe rouge, qui était comment dire à l’ancienne, dans le style Cup of Tea, contre mon pull en coton croisé à la laine. Et oui, je pense à la matière de mon tee-shirt quand j’embrasse une sublime blonde. Je déposai ensuite légèrement un baiser sur son front et me levai d’une rapidité hallucinante pour m’éloigner rapidement, me retourner et allumer une énième cigarette, pour que cette douce drogue puisse me grignoter à petit feu comme elle savait si bien le faire. Je ne montrais plus que mon dos courbé à la jeune Alice, que j’avais laissé là, derrière moi, étalée sur le sol, sans un mot.

*Fuck of fuckink pretty shit. Qu’est-ce que j’ai encore foutu ? Maintenant elle va se barrer en courant et en abandonnant tout là. Elle va aller pleurer chez sa mère ou chez son mec, parce qu’un mec chelou l’a embrassé contre son putain de gré. Et merde qu’est-ce que je fous, ça me ressemble pas d’être enervé. Why ? Why this fucking girl made me bad ? Pourquoi les autres jpeux les prendres la, comme ça, dans un putain de couvent et les baiser sans y penser, et elle rien qu’à la regarder ça pourrait me faire bander. Et puis j’imagine qu’elle doit lire dans les pensées, en plus. Bordel de merde. I’m fucking bastard.*

Ma cigarette était maintenant terminée, et ma première réaction fut d’en rallumer une, en guettant une quelconque insulte de la part de la belle jeune fille. J’étais là, en maudissant à jamais le rêveur inutile que j’étais, qui avait voulu mêler l’ombre et la lumière, la glace et le feu, le jour et la nuit. Pourtant, un sentiment d’immense satisfaction emplissait mon corps délabré, ravivant mes converses déglinguées et mes yeux éteints. Putain.
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 5:40

Alors que je fixait Evan, je remarquais que son visage s'approchait dangereusement du mien. Un mauvais pressentiment s'emparait alors de moi. Comme si ça allait dégénérer en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je m'imaginais déjà le pire. C'était la nuit et personne n'était au courant de mon arrivée. Il n'y avait pas un chat dans le coin et tout le monde devait déjà être bien profondément endormis, confortablement dans ses draps. Je commençais déjà à rougir. De près, son visage était plutôt pas mal en fait. ... . C'était pas vraiment le moment de penser à ça, en fait. Mais vraiment pas du tout.
Je sentis mon corps basculer, celui du garçon juste au dessus du miens. J'aurai pu croire qu'il avait simplement glissé, mais cela eut été vraiment trop naïf. Mes yeux était plongés dans les siens, tellement profondément que je n'arrivait pas à voir toutes ces petites lettres s'agiter dans tout les sens, ou du moins, je n'en était pas consciente.... Il était même très beau. Bien plus que ce que je ne l'avait pensé au premier abord.
Sentant son bras me maintenant au sol, je n'essayait même pas de me débattre. Mon cœur battait à s'en détacher de ma poitrine tandis que ma peau de porcelaine se teignait en un rouge pourpre proche de la couleur de sa robe. Son autre main glissait le long de mon torse pour atteindre ma hanche qu'il caressa du bout des doigts tandis que ses lèvres dévoraient mon cou avant de se déplacer vers ma bouche. On dit que le premier baiser à un goût de citron. Moi c'était un goût de tabac... Jamais de ma vie je n'avait été aussi gênée. Greg, si tu avais été là, tu aurais pu faire quelque chose pour moi, j'en suis sûre. Ah, et surtout, si tu avait été là, jamais je ne me serai intéressé à lui plus de trente secondes, je n'aurai pas cassé mon ordinateur et j'en serai pas là. Ça crains comment je pense à mon p c alors que je suis à quelques seconde de me faire violer... Et puis tout pris un tournure inattendu. Le plus-ou-moins blond m'embrassa le front avant de se lever, dos à moi, pour cloper.


Ne te retourne pas. Ne te retourne pas. Ne te retourne pas. Ne te retourne pas.


Je savais que mes pensées influençaient les gens. Je ne le savait que trop bien depuis le jour où ... Qu'importe, on s'en fou en fait. On raconte ma vie ici aussi, mais là on parle d'un truc un peu plus sexe qu'une nana qui... on s'en fou toujours, je sais. Donc, je me relevais doucement, le cœur toujours prêt à s'arracher de ma poitrine. Je n'imaginait même pas ce qui serai arrivé à Little Jack de La mécanique du cœur s'il était à ma place. Rien à vrai dire, il n'était surement pas gay, ce Evan. Par conséquent, il ne lui aurait pas sauté dessus...
Ma main posée sur mes lèvres et le visage rouge écarlate, j'attendais de me calmer pour autoriser le garçon à se retourner. Il entama une seconde cigarette instantanément après avoir quasiment avalé la première dont le cadavre gisait sous sa semelle. Quant à moi, je me calmais petit à petit, encore un peu sous le choc. Doucement, je levais la tête vers le garçon complètement paniqué d'après mon œil lecteur.


"E-Evan?"
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 7:11

Dans cet abominable et interminable silence de légers bruits de petits pas se firent entendre, doublés par le battement accéléré du cœur de la jeune et resplendissante blonde. Je tirais sèchement sur mon petit bâton de tabac coupé au goudron, en l’imaginant s’éloigner avec une douceur fascinante. Seulement les intonations sourdes se faisaient de plus en plus fortes, signe qu’elle se rapprochait dangereusement, mais d’une lenteur folle, ainsi que ce court instant me semblait une dure éternité. Comme si elle avait décidé de se faire désirer, et de lentement revenir à moi, de se pavaner telle une unique et charmante fleur comme protégée par un fin bouclier de verre, m’interdisant de la toucher ou de simplement l’approcher comme j’en avais le rêve. Je ne pouvais que méditer patiemment dessus, me demandant calmement si elle se déplacer pour me tuer, ou pour je ne sais quoi, qui aurait pu être bien pire que la mort. Je continuais à fumer ma minable petite cigarette, alors que ce dont j’avais besoin c’était uniquement un joins d’herbe, de bonne qualité.

Quelque chose qui puisse rappeler à ma petite âme solitaire que mon cœur ne pourrait être que flétri, comme il l’avait toujours été. Cet organe qu’on avait du me sécher à la naissance, qui ne m’avait permis que de m’aimer moi-même, tout au long de cette ridicule vie.

Mais à Présent, je pensais à la très belle, à la très bonne, à la très chère, à la parfaite Alice, dont le regard divin avait réussi à déclencher dans mon corps entier le désir meurtrier, qui avait mit le feu à mon cadavre de glace, telle un flambeau ardent déclenché par le plus beau des anges, par la plus sublime de muses.


"E-Evan?"

Sa voix tremblante arrêta mon esprit divagant de poète et me remis nettement et rapidement les pieds sur la terre ferme. Je ne pouvais pourtant pas être attendri par cette fragilité angélique, simplement à cause de l’impression qu’elle donnait de savoir à l’avance mes réactions, ou bien celle que j’avais qu’elle lisait en moi tel un livre ouvert. Ou bien était-ce surement mon éternelle absence de sentiment pour les gens, quels qu’ils soient. Je fis lentement volte face, lâchant le filtre de ma cigarette encore allumée. Tendant mes longs bras fins, je tirai d’une même lenteur sur mon pull fatigué, pour qu’il recouvre le haut du slim qui n’arrangeait pas le pressentiment que les gens avaient lorsqu’ils me voyaient. Comme si j’allais me briser vulgairement d’une minute à l’autre. Je n’ai jamais pu supporte l’inquiétude égoïste des gens. Je ne supporte pas le gens d’ailleurs, je n’en supporte pas un seul. Sauf les magnifiques jeunes filles, qui ont malheureusement le pouvoir de me faire succomber à leur charme trompeur. Je baissai hâtivement mes yeux vers les siens, d’un charme brillant d’une clarté mystique, qui brulait ma conscience et me poussaient au péché. Ses yeux, bon dieu, ses doux yeux, qui me faisaient perdre le contrôle. Je me servis donc du peu de concentration décente qu’il me restait pour allumer ma septième ou huitième cigarette de l’heure.
Mes muscles commencèrent alors peu à peu à se détendre de nouveau, doucement mais d’une manière qui n’aurait pas pu mieux être. Mon cerveau canalisa alors tout le désir perturbant que j’avais pour cette personne en un sourire tout bonnement magnifique que je lui adressai adroitement, lui prenant de ma main libre une de ses douces mains fragiles. Je ne savais à présent que faire, je ne pouvais que parler inutilement, comme je savais si bien le faire, comme d’ailleurs j’ai toujours su bien le faire. J’ai toujours amadoué les gens, sans vraiment prendre le temps de nouer des lient. Je n’ai en conséquence jamais réellement connu quelqu’un. Je n’avais jamais eu besoin de m’attacher à qui que ce soit dans le passé, je n’avais eu besoin que de moi-même. Dans cette vie que j’avais passé à fuir, la règle d’or était de ne jamais faire confiance à personne, ne jamais ce confier à quelqu’un, et ne surtout jamais tomber amoureux. Quand j’y repense, qu’elle abominable vie j’ai passé, à passer d’horrible endroit à insupportable situation. Si cette jolie jeune fille savait seulement à quel point le sang m’avait salement souillé, si elle savait le nombre d’innocentes personnes que j’avais tué de mes propres mains, de pauvres filles que j’avais violé, de sage vierge que j’avais violemment baiser. A dire vrai, je me répugne sans aucune restriction, mais je suis l’individu que j’aime le plus au monde.


« Yes. Haha What’s fucking wrong with me. Je ne m’excuserai pas, jamais, you deserved it honey. Que puis-je en dire, tu es tel un bonbon que j’ai irrésistiblement envie de croquer. »

Mes yeux bleus brillaient à présent d’une lueur folle, et je luttais douloureusement contre mon affreux instinct masculin qui me titillais et me poussait à bout. Je ne savais même pas quel âge cette adorable gamine avait, peut être qu’elle avait 17 ans, bien que ce soit impossible, elle en avait peut être 15, ou 14. Dans ce cas j’étais un pur enfoiré rien que de penser à faire quoi que ce soit avec elle. Seulement rien d’autre ne pouvait me rendre ainsi fou à cet instant même, que de l’avoir si près de moi, et d’avoir un tel désir brulant envers elle. Je balançai finalement ma fin de tabac et en cerclait ses épaules de mes longs bras adroits, déposant ainsi sa tête contre mon torse à présent chaud et palpitant à chaque fois qu’elle était en contact avec moi.

" J’ai envie de te manger, honey. I want you so hard. "
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 16:22

Le blond se retourna dans m direction. Mon dieu, quel visage! Il était vraiment canon. Je rougis en m'entendant penser pendant qu'il était en train de griller une énième cigarette et de me prendre la main. Il avait la peau si douce et si froide. Je souris discrètement, ce que je t'entais de cachait tellement j'avais honte face à son sourire resplendissant. Il était mignon et son baiser m'avait plus. C'était triste -pas vraiment, mais ça permet de dire que je n'étais pas consentante à ce que ça me plaise- , mais c'était comme ça. Je me sortis de mes pensée en reconnaissant les complaintes de mes amies les lettres volantes. "Regret". Regrettait-il d'avoir agis de la sorte? Surement, il avait l'air de quelqu'un de bien, en fin de compte.

« Yes. Haha What’s fucking wrong with me. Je ne m’excuserai pas, jamais, you deserved it honey. Que puis-je en dire, tu es tel un bonbon que j’ai irrésistiblement envie de croquer. »

... Ou pas. C'était bel et bien un pervers au sourire irrésistible, après tout. Je m'empourprait une fois de plus, et tournais la tête pour me cacher. L'ambiance était vraiment celle d'un film, hormis l'horrible cette horrible odeur de cigarettes et les les gémissements des petits mots volants. Tout à coup, j'ai sentis ses fins doigts se poser sur mes cheveux, exerçant une légère pression jusqu'à ce que ma tête atteigne son torse. Le visage dans son pull bleu ciel, j'avais l'impression d'être perdu dans ses yeux alors que c'était le contraire. Je pouvais sentir son regard sur ma peau. Il était tellement plus délicat que ce qu'il en avait l'air...

" J’ai envie de te manger, honey. I want you so hard. "

... Ou pas. Il était décidément plein de contrastes, c'était assez étonnant et frustrant, d'une certaine manière. J'avais toujours pu lire dans le cœur des gens, ce qui me faisait prévoir leur réaction à quelques chose près. Mais avec Evan, même dans les moments ou j'arrivais à savoir ce qu'il ressentait, ce n'était jamais comme je l'avais prévu. Ma main viens se glisser sur son torse sans même que je m'en rende compte. J'avais autant envie de le baffer que de l'embrasser. L'embrasser. Cette idée m'avait extrêmement embarrassée. Pourquoi l'embrasser?!
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Evan L. Sky
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 17:35

Nous étions alors tous deux, l’un contre l’autre ne prononçant aucun mot. Etait-il possible que je puisse un jour avoir une quelconque affection pour une jeune femme ? Quelqu’un pourrait-il un jour me dire qu’il m’aime, et me dire que nos vies ne valent pas grand-chose, qu’elles passent en un instant comme fanent les roses, me dire que le temps qui glisse est un salaud et m’embrasser comme si nous allions nous quitter d’un moment à l’autre. Je pense pouvoir affirmer naturellement que rien que l’idée n’était pad réalisable, qu’une simple théorie du genre n’avait pas de raison d’être. Mais ce n’était pas l’heure pour moi de me demander pourquoi, tout était alors devenu blanc dans mes pensées, alors que tout était en réalité gris. Je ne voulais pas cela à cet instant, me rappeler de ces moments, ou je laissais simplement les jours s’en aller un par un, ne retenant rien de positif de mec expériences négatives. Je n’étais jamais seul, mais à la foi seul tout le temps. Je n’étais pas le premier à mentir sans arrêt à tout le monde, mais je pensais voler ainsi de mes propres ailes, en traitant chacun comme je le voulais, en ayant un comportement inadmissible envers de bonnes personnes. On me blessait au visage, et je blessais au cœur. Je ne pouvais pas les aimer plus, elles avaient pourtant bon gout de me choisir moi, alors que j’avais la facilité sur elles. Seulement je ne regrette pas, je ne regrette pas d’avoir été cet adolescent perdu et vide d’une âme et de sentiments divers. Je n’ai jamais voulu me changer moi-même, je me suis toujours aimé ainsi. Je ne veux d’ailleurs toujours pas changer mon comportement, cela serait un signe de faiblesse après l’année que j’avais passé dans le silence et les ténèbres dans ce luxueux pensionnat étrange. Cette attirante petite lune blanche revint alors en trombe à mes innombrables pensées, comme si elle venait de chuter à l’intérieur de ma tête martyrisée. J’avais maintenant comme besoin d’elle, comme je ne l’aurais jamais voulu, je n’aurais surement pas du l’embrasser, juste régresser dans mon malheur et ma sombre histoire. J’aurais pu juste être le diable, ou bien sa progéniture, envoyer sur Terre pour pourrir ce minable monde, comme ce qu’on avait souvent raconté à tort et à travers sur moi. J’aurais pu me purifier, simplement devenir plat, mais c’était trop bon de faire du mal, c’était excellent de faire gicler le sang et les larmes d’une pauvres personne qui n’avait rien demandé. J’étais né pour ça, né pour tuer et torturer affreusement. Murderer, c’était juste un de mes multiples surnoms, c’était juste moi. J’étais uniquement mauvais, chargé a bloc de mauvaises intention. Et inévitablement je brulais de la sentir ainsi contre moi, déposant délicatement sa douce main sur mon torse se soulevant à chaque frêle battement de mon cœur asséché. J’avais immédiatement besoin de savoir si je lâchais prise, alors que je savais que tout allait bien, tant que je serais avec elle. Et je me doutais pourtant, du point auquel je pouvais la blesser, aussi bien physiquement que sentimentalement. J’aurais pu dire qu’elle était venu à moi par le destin, de n’ importe où. Elle n’avait rien, elle n’avait personne, et je n’avais qu’une envie, la serrer fort, pour toujours. Je pourrais devenir quelqu’un pour elle, à vrai dire c’était bien parti pour qu’elle ne sache jamais la vraie vérité sur moi. Cette nuit aurait pourtant du être comme toutes les autres, solitaire, n’attendant aucun événement, n’attendant rien du bonheur inexistant. Je voulais qu’elle me remarque, investir en elle tout ce que j’avais à offrir. Après tout le temps qu’elle pourrait passer à me comprendre, on pourrait être heureux. Elle pourrait être bien pour moi, sans savoir qui je suis réellement.

*Mais à quoi je pense putain. J’ai trop fumé, je réfléchis trop. Cette petite merdeuse me fait tourner la tête. Elle doit faire exprès, c’est surement un monstre elle aussi, comme tous les pensionnaires. Qu’elle idée putain, je me suis embarqué dans un putain de cauchemar de fou. C’est tellement triste d’être aussi incohérent que je le suis, j’ai plus cette putain d’habitude de contrôler ma bipolarité. Cest pas sensé me poser un problème de passer du chaud au froid. Fuck off, et si elle commence à m’aimer cette conne ? J’ai envie de la frapper, de faire quelque chose. Je suis pas une tapette bordel, qu’est-ce qui me prend de faire le canon super romantique et con.*


Mes gestes furent alors beaucoup plus rapide que mon cerveau, ma main gauche glissa habilement dans son dos légèrement cambré et protégé par cette ancienne robe. Ses grands et magnifiques yeux fixaient les miens, avec intensité, comme si elle me suppliait à contre cœur de la garder contre moi, de rester près d’elle. Dans un mouvement bref, mes mèches particulières se reflétèrent dans ses yeux, fouettant mon visage de leur reflets rosés et blonds, laissant le roux sur le dessus de mon crane. Mon bras droit la rapprocha alors encore un peu plus de mon pull doux et décomposé. On aurait pu croire que sa petite main suivait avec légèreté les battements de mon cœur, comme si elle avait voulu poser sa respiration sur la mienne. Ma main glacée glissa alors furtivement vers le bas de son dos et mon visage s’inclina doucement, comme par reflex, vers la gauche, pour lui déposer un baiser sur le côté de ses fines lèvres. Je ne me contrôlais même pas, je ne savais pas réellement ce que j’étais en train de faire, ni ce que j’allais faire. Ma langue effleura alors sa bouche, avant de l’embrasser clairement.

*FUCKING BULLSHIT OF FUCKING… Arg. Bordel. *

Je fis un pas brusque vers l’arrière, la poussant à plus d’un mètre de moi, et m’écroulant à terre. Je ne voulais pas de ses putains de sentiments, je n’étais pas fais pour aimer ou seulement être aimé. Je n’avais pas de raison quelconque d’exister à pars le plaisir de voir la douleur et l’horreur sur le visage des gens. Mon corps se mis à trembler dangereusement, je ne devais plus la toucher, je ne devais surtout pas devenir un bon et aimable garçon, qu’elle pourrait présenter à sa mère ou qui lui offrirai des fleurs. Je ne voulais pas devenir comme tous ces putains d’enfoirés qui passent leur vie à faire semblant.
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 18:37

Sans que je ne bouge d'un poil, de multiples choses passèrent dans la tête de Evan. Embarrassé, nostalgique, gêné, en colère. C'était la première fois que je les voyais tant changer et se bousculer dans tous les sens. Pauvres petites choses. Étrangement, je n'avait rien à faire de leur présence ici. Je me sentais tellement bien que rien au monde n'aurai pu briser mon bonheur. J'avais l'impression de voler sur un nuage -puant le tabac, mais un nuage quand même-. Je fermais doucement les yeux, me laissant bercer par le battement accéléré de son cœur, tenant bien fermement un morceau de son pull azur dans mes mains. Il était vraiment grand, après réflexion. Elle lui arriva au niveau des épaules et ils étaient tous les deux bien droits les uns contres les autres. Il devait faire au moins trente centimètres et trois ans de plus qu'elle. Et puis d'un coup, un stress. Pas de moi, de lui. Il était carrément paniqué. Je relevais la tête juste au moment ou sa main gauche caressa mon dos. Je rougis. On peut dire que je ne savais pas ce qui allait m'arriver. Son visage s'approcha de nouveau de moi. Sa langue avait effleuré mes lèvres avant de m'embrasser. Je devais facilement être aussi rouge que ma robe. J'aurai bien profité un peu de ce baiser volé mais je n'en n'eus pas le temps. Son stress s'amplifie encore et il me poussa violemment et se laissa tomber au sol.
Il était incompréhensible. Je n'arrivais pas à suivre. Du tout. J'arrivais à peine à tenir sur mes pieds, là, debout au milieux du grand hall luxurieux. Assis sur une casse de marbre noir, moi debout sur un carré blanc. La était toute la différence entre nous. C'était juste impossible. Comme si la Lune avait la moindre chance avec le Soleil. Ce que j'avais ressentit de devait pas être le truc magique que je pensais. Peut-être me sentais-je juste seul, et cette solitude m'avait amené à Evan, tout aussi perdu que moi, avec qui je m'était bien entendu. Peut-être même que ses baiser n'avaient jamais exister et étaient-ils simplement le fruit de mon imagination. Je baissait la tête et fixais ma paire de Converses rouges,comme si elle pouvait apporter des réponses à mes question stupides. Je ne bougeais pas, le regard perdu dans le damier au sol, les bras le long du corps.

"Je comprends plus rien, moi!"

J'avais mal aux yeux. J'allais pleurer pour des broutilles, comme d'habitude.

"J'ai toujours pu comprendre les gens grâce à mes yeux, en échange d'entendre les hurlement horribles de toutes ses petites lettres volantes qui flottent au dessus de chaque personne que je croise. J'ai toujours trouvé ça chiant, mais je me disais que ça servait au moins à comprendre les gens, les aider, éviter des disputes ou pleins d'autre trucs cools. Mais toi.. Tu es tellement différent de tous les autres. Tu changes d'humeurs comme de chemises et tu agis complètement différemment."

Je ne savais même pas s'il m'écoutait, mais j'avais grandement besoin de déballer mon sac. Une première larme roulait le long de ma joue.


"Une seconde tu joue au mauvais garçon et celle d'après, tu te prend pour le prince Ken (XD). T'as pas idée à quel point c'est bizarre! C'est comme... Jsais pas moi! Je refusais de te prendre la main et que juste après, j'te roule une pelle! C'est pas logique! vraiment."

La petite larme se détacha de moi pour se précipiter vers le sol. Une de plus. Je devais avoir l'air d'une idiote finie. Ce que je racontais n'avait aucun sens, pour personne. Même moi, je ne savait pas ce que je pouvais bien dire. C'est vraiment si compliqué que ça, arriver dans un nouvel endroit? Qu'est ce que ça serai de se faire des amies, alors?! Que faire? Rien?
Le silence de la salle me dévorais entièrement. Comme un épais brouillard s'épaississant autours de moi. Je ne voyais plus rien. Je n'entendais plus rien. Ou je ne le voulais pas, qui sais?
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 20:20

Je ne savais pas si mes tremblements étaient si intense qu’ils influençaient ma vue, mais il me semblait qu’elle avait bien du mal à tenir debout, après, puis-je ainsi dire, mon affront. Elle me fixait d’un air perturbé, comme si je venais de tuer son chat. La scène était à vrai dire assez bien imagée. Je m’étais inconsciemment étalé sur une dalle marbrée foncée, et elle se tenait droite, devant moi, sur une dalle marbrée claire. Je vis ses yeux s’abaisser à ses pieds, comme si elle venait de réaliser que j’étais la nuit, empli de ténèbres et de cauchemar, et qu’elle était le jour, représentant les doux rêves et le bonheur. Nous étions différents, certes, mais si le monde était peuplé de même gens, tous égaux dans tous les sens du terme, à quel point serait-il ennuyant ? Ses converses rouges pourpre faisaient opposition à mes converses inclinant entre le gris et le bleu clair. Je ne pouvais m’empêcher de fixer mes pieds, ne sachant où me mettre. Je n’avais pas été vraiment réfléchi sur ces gestes ci, comme si j’avais eu le temps de décider ce que j’aurais pu faire. Pourquoi l’avoir poussé ? Tout simplement car je ne savais plus qui j’étais, pourquoi je faisais ça. Je ne savais même pas si cette petite Alice me plaisait ou si j’étais simplement en manque.

"Je comprends plus rien, moi!"

Sa voix de petit carillon me tira brusquement de mes pensées, et m’abasourdi, bêtement. C’était la première chose qu’elle avait dit depuis que je l’avais embrassé pour la première fois, a part mon idiot de prénom. Je relevai ma lourde tête et fit sautiller mes cheveux en bataille. Mes lunettes fluo se balancèrent et éclairèrent tout à coup toutes la pièce. Je pus ainsi voir que la pauvre petite avait les larmes aux yeux. Je n’étais vraiment qu’en immense enfoiré, je faisais du mal au gens même sans le vouloir, fuck off.
"J'ai toujours pu comprendre les gens grâce à mes yeux, en échange d'entendre les hurlements horribles de toutes ses petites lettres volantes qui flottent au dessus de chaque personne que je croise. J'ai toujours trouvé ça chiant, mais je me disais que ça servait au moins à comprendre les gens, les aider, éviter des disputes ou pleins d'autre trucs cools. Mais toi... Tu es tellement différent de tous les autres. Tu changes d'humeurs comme de chemises et tu agis complètement différemment."
Pour le dire avec les mots les plus simples, j’étais littéralement sur le cul. La jeune adolescente timide, commençait à me raconter ses peines, qui ne m’intéressaient d’ailleurs pas du tout. Seulement, elle était touchante.. Son explication était malheureusement incompréhensible, je ne pus comprendre à son long roman, qu’elle entendait des hurlements sans cesse, et qu’elle comprenait les gens en lisant des mots au dessus de leur tête. Cette idée eu le catastrophique don de m’effrayer, et inconsciemment ma bouche s’ouvrit d’étonnement. Elle disait ensuite que j’étais.. Différent ? Merci mais je n’avais pas réellement besoin de a présentation psychologique pour savoir que je n’étais pas comme le commun des mortels. Rien que ma bipolarité me détachait des autres. Mais à dire vrai je n’ai jamais su si je l’avais eu de naissance, ou si c’était la longue expérience de l’herbe qui avait maltraité mon cerveau.
Je tremblotais de moins en moins et j’agrippai brusquement mon bras comme pour m’empêcher de lui faire du mal. C’est à ce moment précis que des larmes commencèrent à rouler doucement et joliment sur ses joues, en silence. Elle avait pris une pause dans son grand récit, et reprenait surement sa respiration. Elle reprit alors son jugement sur ma petite personne d’une voix tremblante.

"Une seconde tu joue au mauvais garçon et celle d'après, tu te prend pour le prince Ken (XD). T'as pas idée à quel point c'est bizarre! C'est comme... Jsais pas moi! Je refusais de te prendre la main et que juste après, j'te roule une pelle! C'est pas logique! vraiment."

Elle ne savait alors faire que ça, me critiquer bêtement, sans approfondissement ? J’étais alors pour elle les opposés en même temps ? Bullshit. J’étais moi-même, voilà tout, qu’elle soit d’accord avec mon impassible personnalité ou non. Elle pris un exemple tout à fait idiot comme pour m’expliquer ce qu’elle voulait dire. Comme si j’avais besoin d’elle pour avoir des explications sur mon caractère complexe. J’avais à cet instant une haine attendrissante envers elle, et j’hésitai entre la tuer immédiatement, la violer, ou m’en aller en m’excusant du désagrément que j’avais provoqué. Qu’elle idiot j’étais. Les petites larmes salées qu’elle versait tombaient à présent à mes pieds, éclaboussant mes restes de converse. Ma main se détacha alors sèchement de mon bras pour caresser délicatement sa cheville. Mes yeux se fixèrent instinctivement dans le vide, comme si je venais de perdre la possibilité de voir quoi que ce soit, comme si plus rien n’existait. Je ne pouvais pas aider cette pauvre âme perdu, je l’espérais, mais je ne le pouvais pas. Je me raclai la gorge et tentai de reprendre la parole, de ma voix éteinte.


« Désolé d’être comme ça, je me soigne. Oui, je suis différent, je suis unique, comme toi, comme les gens de cet asile. Si t’es a la recherche de la normalité je te conseil pas de rester. J’t’invite même à dégager vivement avant que je m’attache vraiment à toi. Je cherche pas le grand amour, je cherche même pas d’amis, j’aime personne, alors si t’es pas contente de ce que je suis tu peux aimablement aller voir ailleurs. »

Un rire étouffé vint déranger ma réponse idiote à ses critiques sans fondement. Ma tête fut traversée d’un sourire noir, comme si je souriais à un démon, comme si je me moquais de lui. Ma tête bancale fut inclinée vers elle en un geste vif et robotique.

« En réalité je t’interdis de t’en aller, je t’obligerai s’il le faut mais je ne veux pas être loin de toi. Je ne veux pas que tu connaisses les autres, je ne veux pas que tu disparaisse comme tu es apparue. Je serai là pour toi si tu veux, mais j’ai besoin de toi pour rester en vie, dans cet enfer. »

* Putain. *
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 21:04

"En colère". Ses doigts empoignèrent son bras, comme pour passer sa rage sur lui plutôt que sur moi. C'était ma faute pourtant. Il aurai bien raison de me frapper. Je le méritait après tout. Je disait pleins de trucs sur lui, mais au fond, je ne le connaissait pas. C'était un inconnu dont je ne connaissait que le prénom et la personnalité tordue. Je secouais légèrement la tête par de mouvement à peines visibles en me mordant la lèvre inférieure. Je suis une ratée. Niveau relations humaines, c'était toujours un peu le bordel. Je vis sa main se diriger à toute vitesse vers moi. J'inspirais un grand coup et fermais les yeux, histoire de contenir la douleur du cou que j'allais recevoir. Mais rien. Une simple caresse sur mes bas noirs. J'ouvris les yeux, surprises. J'aurais même reculer d'un pas si ça n'avais pas briser le contact entre nous deux.

« Désolé d’être comme ça, je me soigne. Oui, je suis différent, je suis unique, comme toi, comme les gens de cet asile. Si t’es a la recherche de la normalité je te conseil pas de rester. J’t’invite même à dégager vivement avant que je m’attache vraiment à toi. Je cherche pas le grand amour, je cherche même pas d’amis, j’aime personne, alors si t’es pas contente de ce que je suis tu peux aimablement aller voir ailleurs. »

Mon regard s'assombrit de nouveau. Qu'est ce que j'avais bien pu lui trouver pendant cette dernière heure?! Il était vraiment horrible. Un vrai salop. Un connard fini. Mais la manière dont il disait ça en me touchant les chevilles me perturbait. Il était tellement étrange. Mais il avait tellement raison. Je ferrais mieux de me casser illico avant que toute cette histoire ne me tape trop sur le système. Il avait lui-même qualifié l'endroit d'asile et vu ça normalité, il valait peut-être mieux que je parte. Moi non plus, il ne fallait pas trop que je m'attache, après tout. Je lâchais un long soupire, m'apprêtant à me retourner pour aller chercher ma valise et partir, préparant un petit spitch dans ma tête, expliquant que dans ce cas là, je ferrais mieux de partir, quand il repris la parole.

« En réalité je t’interdis de t’en aller, je t’obligerai s’il le faut mais je ne veux pas être loin de toi. Je ne veux pas que tu connaisses les autres, je ne veux pas que tu disparaisse comme tu es apparue. Je serai là pour toi si tu veux, mais j’ai besoin de toi pour rester en vie, dans cet enfer. »

Immobile, je me répétait ses mots, pour être sûr d'en avoir compris le sens. Evan me surpris à nouveau. Il était vraiment comme une girouette. Je ne savais plus quoi faire. Lui non plus apparemment. Même les petites lettres étaient confuses, ne sachant où aller, comment se placer. Néanmoins, elle se taisaient. Un grand silence comme je n'en avait jamais entendu. Mes vrai silences s'étant toujours résumés à d'horribles cris, des rires, des pleurs, ou tout autre choses. Ce vrai silence, je ne l'avais jamais écouté. Jamais goûté. Une sorte de grand néan. Je me laissait tomber à ses côtés, à genoux, et me blottis dans son cou.


"Te laisse pas piéger mec, on te soigne pas du tout. T'as reçu le placébo!"
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeLun 9 Aoû - 23:54

Elle restait droite, devant moi, d’une immobilité inquiétante. Comme si je venais de la traiter de tous les noms, comme si je venais de commettre l’irréparable à ses yeux de petite fille vierge et froide. Ses yeux sortaient avec une étrangeté folle de leurs orbites. Puis, le silence s’installa de nouveau dans cet immense et triste couloir. Ce silence que j’avais tant su apprécier à sa juste valeur depuis ma tardive arrivée en France. J’avais passé une, longue et courte à la fois, année plongée dans le silence, dans la tristesse, et dans les vagues de mon incessante folie. Ma personnalité n’était en fait pas vraiment si éloignée de celle de ce Chapelier fou, dont tous le monde parle. Je me faisais ainsi donc tourner moi-même en rond, ou devrais-je plutôt dire, j’étais fou amoureux de « Moi-même », autant que cela était possible. J’avais pourtant rencontré plus de fille que possible au cours des 5 dernières années, de toutes sortes, de tout genre, de toutes nationalités. Seulement pas une seule n’aurais pu influencer mon futur, pas une seule n’aurait pu me secouer le cœur, pas une n’avait mérité mon amour que je n’offrais qu’à mon double féminin. La totalité de mes conquêtes à travers le monde n’avait produit que du désir parmi mes sentiments, à peine une légère once de respect. De toute façon je me fichais carrément de ces filles, je ne me souvenais même plus d’au moins un seul nom. Seulement celui là je ne pouvais pas l’oublier, Alice. Elle ne me correspondait pas du tout, elle était l’opposé de Liberty ma douce adorée. Elle était bizarre, presque burlesque, d’un style croisé de la vieille Angleterre et surement du Japon, Île qui ne m’avait jamais attirée ni par ses coutumes, ni par ses filles, ni en lui-même. Elle était blonde platine, de petite taille, fine, blanche, comment dire.. Elle était elle-même, je ne pouvais simplement pas le lui reprocher. Mais mon dieu, qu’elle était jeune, sa mère pourrait me coller un procès ou je ne sais quoi et me foutre en taule pour pédophilie, ou abus sur mineur ou encore une autre chose que j’aurais pu faire. Cela en aurait arrangé plus d’un que je finisse au trou, je pense, et je veux parler a un niveau international. J’étais recherché dans tous les états des USA, en Angleterre, en France, en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Russie, et j’en passe bien sur. Ma craquante et douce Alice se laissa alors tomber près de moi, puis se blottis tendrement sur mon torse. C’était la chose la plus mignonne que je connaissais. Elle était tellement fragile et rigide à la foi.

"Te laisse pas piéger mec, on te soigne pas du tout. T'as reçu le placébo!"

Un nouveau sourire se dessina sur mes fines lèvres pales, l’envie de la serrer du plus fort que je pouvais me pris rapidement. Elle était à l’instant présent tout ce que j’avais, du moins tout ce que je voulais. Rien qu’elle, juste cette petite adolescente sublimée par ses atouts irrésistibles. Mes doigts passèrent délicatement sur ses joues encore humidifiée par ses pleurs, et vinrent jouer sur sa nuque, se mêlant à ses cheveux lumineux. J’aurais voulu que ces instants durent une éternité, une magnifique éternité, soit dit en passant. Ma deuxième main s’attardait à faire de léger va et viens de sa cheville à son genoux, et tous le reste de mon corps était parfaitement détendu grâce au faut qu’il était en contact physique avec cet ange. Sentir sa calme respiration contre moi me faisait frissonner et sourire, comme une enfant qui ne voulait plus lâcher sa peluche favorite. Un sentiment de bonheur me parcouru rapidement, sentiment que je n’avais jamais vraiment ressenti auparavant. J’étais bien.

« Oui, je dois être totalement fou. T’as raison, on me soigne mal. Alors je veux que ça soit toi qui s’occupe de moi ! Tu dois surement en être capable, de simplement veiller à ce que je ne tue personne, que je ne me suicide pas ou que je ne me fais pas ranger en prison par un quelconque emmerdeur. »

Je la retourne rapidement de manière à ce qu’elle soit assise face a moi et l’embrasse longuement en parcourant son dos parfait de mes mains blanches, avant de détacher doucement ma bouche de la sienne et de lui faire un clin d’œil. Je ne voulais plus la lâcher, je voulais l’avoir juste pour moi, je ne voulais rien qu’elle.


« Tu serais très gentille de faire ça pour moi.. Er je saurais te récompenser comme il se doit. »

Ma voix n’était plus la voix cassée et enrouée de fumeur que j’avais eu jusqu’à maintenant. Une voix de charmeur professionnel l’avait remplacé en une fraction de seconde, et je faisais à cet instant tout mon possible pour me retenir de me jeter sur elle. Je ne savais plus quoi penser d’elle, tellement que je préférais tout simplement penser à elle telle que je la voyais sous mes yeux, rayonnante d’une beauté rare, concurrençant celle de la Lune ou d’une belle étoile.
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Alice Biscuit
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeMer 11 Aoû - 21:39

Un sourire parcouru Evan qui commençais à jouer avec mes cheveux tout en caressant une de mes jambes. Je me sentais tellement bien, comme ça. Dans ses conditions, sa présent ce était une vraie bénédiction. Un petit morceau de paradis au beau milieu de l'entrée d'un pensionnat, en plein cœur de la nuit. J'aimais sa présence, sa douceur, sa gentillesse dans ses bons moments, son visage de dieux et tant d'autre choses. J'étais vraiment amoureuse? J'étais vraiment suffisamment gamine pour avoir le coup de foudre sur un inconnu un minimum sympathique. Greg m'aurai tuer. J'aurai eut le droit de remplacer Jésus sur sa croix tellement il m'aurai martyrise. Sauf qu'il m'aurai empalé et pas crucifié parce que les croix c'est des conneries. Ah! et aussi, il m'aurait traité de gamine et de naïve, prétendant que ce mec était peut-être poursuivit par toutes les polices d'Europe et peut-être même d'Amérique ou d'Asie, qui sait? Comme si ça pouvait être le cas! Enfin, comment aurais-je pu savoir, à l'époque, que c'était le cas? Il avait presque l'air normal! Et surtout, pour la première fois depuis qu'on se connaissait, il était heureux. Je le savait.

« Oui, je dois être totalement fou. T’as raison, on me soigne mal. Alors je veux que ça soit toi qui s’occupe de moi ! Tu dois surement en être capable, de simplement veiller à ce que je ne tue personne, que je ne me suicide pas ou que je ne me fais pas ranger en prison par un quelconque emmerdeur. »

Un rire étouffé s'enfuit de ma gorge alors que je me rangeais un peu plus contre lui. Je détestais mon rire que la plus part des gens trouvait pourtant agréable. Je trouvais qu'il ressemblait à ceux de ses poupées sadique de films d'horreur... Je fermais les yeux, le visage enfoncé dans son T-shirt. J'entendais son cour battre, contre mon oreille.

« Tu serais très gentille de faire ça pour moi.. Er je saurais te récompenser comme il se doit. »

Comme s'il devait me récompenser pour ce genre de choses! Je levais la tête, plongeant mes étranges yeux dans les siens, avant de fondre sur lui, prenant son cou entre mes bras pâles. J'arrêtais mon approche quand nos nez furent collés l'un à l'autre. Essayant un sourire que j'aurai aimé réussir pour une fois, je lui répondis le plus franchement possible.


«Et depuis quand on doit être récompensé pour ce genre de chose? C'est pas sensé être ça, le boulot de la personne qui t'aime? »
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MessageSujet: Re: This is not my cup of tea ♪   This is not my cup of tea ♪ Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 20:00

Le jeune blonde leva doucement son adorable visage vers moi, plongeant ses magnifiques yeux dans les miens, j’étais alors comme hypnotisé par ce regard des plus brillants. Ses petits bras de jeune adolescente entourèrent mon cou glacial, et mon nez se retrouva rapidement collé au sien. Si j’avais été d’une constitution normale, que j’étais capable d’éprouver des sentiments simples, tel l’amour, j’aurais rougis, ou bien j’aurais réagis. Et ce n’est pas son merveilleux sourire d’enfants qui réchauffa mon cœur fatigué. Je lui offris une nouvelle fois, le sourire que je lui resservais depuis le début, comme un vieux disque abimé qui tournait en boucle, ou un vieux musicien qui ne savait plus jouer qu’un seul morceau.

«Et depuis quand on doit être récompensé pour ce genre de chose? C'est pas sensé être ça, le boulot de la personne qui t'aime? »

Ma main blanche pris la sienne dans un mouvement lent et non réfléchis. Un sourire moqueur laissa la place à un minuscule rire nerveux. Ma deuxième main atteint son visage angélique et mes longs doigts effleurèrent ses douces lèvres qui venaient à peine de se refermer. C’était une petite personne bercée d’insouciance, une jeune fille restée au stade de l’enfance, qui n’était pas encore une femme et qui devait déjà avoir beaucoup expérimenté le triste amour à sens unique. A moins que ce soit le genre de fille qui tombe amoureuse d’un garçon à l’âge du jardin d’enfant, et qui ne se lasse pas de cet agréable sentiment avant qu’il ne soit réciproque.
Je n’avais jamais réellement saisi le principe de l’amour, et je n’avais jamais su ce qu’était exactement ce sentiment. Je n’avais ainsi jamais connu la jalousie, ni l’inquiétude. Mon cœur n’avait jamais accéléré à la vue de quelqu’un, et je n’avais jamais ressenti la pitié. Il y eu une chose abominable qui me traversa l’esprit à cet instant. Elle disait indirectement m’aimer, alors que je n’aurais eu absolument aucun scrupule à la tuer si on me l’avait demandé. Pauvre petite chose brisée par la vie, peut-être avait-elle eu un passé difficile ? Bien, et alors ? Qu’est-ce que je pouvais en avoir à foutre si par exemple sa famille avait été pauvre ? Ou alors que ses parents soient morts quand elle était gamine ? Ce n’était certainement pas une raison pour déclarer son innocent amour, à un parfait inconnu. Après tout je l’avais seulement embrassé, comme j’aurais pu embrasser n’importe qui, elle était juste mignonne. J’avais alors le choix entre jouer au jeu auquel tous les êtres humains se prêtent, faire semblant, et.. Rester moi-même. Ca ne devait pas être si douloureux que ça, d’aimer quelqu’un qui n’en a pas spécialement envie. C’est toujours plus facile que de se faire dangereusement violer par un garde de prison, comme l’avait été ma petite, ma douce, mon ange de double. Personnellement je n’avais jamais reçu de tort, je ne savais donc pas l’effet produit par la douleur physique ou morale.
Mes jambes se levèrent alors d’elles même, sans que mon cerveau n’en décident, et je fis volte face de manière a pouvoir voir la petite chose fragile à présent à mes pieds. Je devins plus blême encore que ce que j’étais en réalité, cette position me rappelait la France, il y a 3 ans. Une magnifique jeune femme d’une vingtaine d’année, une sublime brune aux yeux verts, me suppliait, à genoux, de ne pas tuer son sale gosse. Du haut de mes 15 ans, je ne pouvais que stupidement lui rire au nez, en étranglant son petit ange blond, qui devait avoir 2 ans à tout casser. La petite fille brayait et s’époumonait suite aux blessures que je lui avais déjà causées, alors que sa jolie mère pleurait, à moitié à poil, criant qu’elle recoucherait avec moi tant que je le voudrais si je laissais sa progéniture. Et tout ce que je faisais, c’était de lui balancer de vulgaire coup de pied en lui gueulant qu’elle me sucera la bite plus tard. 1h plus tard j’avais tué l’enfant lentement, et j’avais violé la femme plusieurs fois avant de l’avoir éventré. Je ne sais toujours pas si c’est ça, d’être un monstre.
Mes dents grincèrent bruyamment et une cigarette fut allumée par mes doigts agiles en une fraction de secondes. J’étais fou de penser à ça en la regardant, toutes ces histoires ne la concernaient pas, je le la concernait pas, et bien qu’elle avait fortement tort de m’aimer, elle n’avait pas à subir la vue de mes pensées. Je lui fis un sourire rapide et lui fit un petit signe de la main, me retournant et commençai à marcher vers le fond du couloir. Je devais prendre l’air, dormir au milieu de la forêt, oublier qui j’étais, ou bien trouver quelque chose de mieux à penser. Mes pas étaient assez lents, mais je savais parfaitement bien qu’elle ne me suivrait pas. De toutes manières, je n’avais rien de prévu, jusqu’à nouvel ordre de mon double, je devrais rester là toute ma vie. Ce foutu monde ne connaitra jamais l’amour ni la paix.
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