- Pff.. non... c'est débile mais je crois que c'est bientôt mon anniversaire. Hum... oui, dit-elle en scrutant le ciel, comme si elle espérait y trouver une réponse. Je crois que demain ou après demain, j'ai 15 ans.

Ami, joyeusement étonnée, voulut répondre, mais Meï l'interrompit en lui jetant un regard affolé.

- Ton.. qu'est ce que tu as fais à ton bras Ami ?

Celle-çi regarda son bras. Effectivement, il était entaillé profondément et plein de sang. Pendant un instant, elle eut la nausée, mais elle se reprit. Elle n'avait pas mal il y a deux minutes, car elle pensait à bien autre chose. Mais la douleur revint comme une fléche à la vue de sa blessure. Elle serra ses doigts autour de l'entaille en serrant les dents. Puis, elle répondit à Meïko.

- Quand tu m'as vu... Je me transformais en loup, mais avant j'étais humaine. J'ai passé trois jours, presque non-stop à la bibliothèque. Je voulais trouver quelque chose, résister à la malédiction... Et j'ai finit par trouver.

Elle repensa au jour de sa découverte. Elle était tellement heureuse...

- J'ai trouvé un moyen. J'ai inscrit des sortes de runes sur un rocher, puis la nuit, je me suis cachée dérrière. Les rayons de la lune ne m'ont pas atteinte. Mais... Je souffrais horriblement. Et quand je t'ai vu, un autre loup, je me suis déconcentrée. Et j'ai du me faire ça-elle regarda sa blessure-en m'éraflant au rocher. Et surement aussi à cause du sortilège.

Elle ferma les yeux, se rappella la douleur.

- Je ne pense pas que je pourrai refaire ça.

"J'ai été si sotte de croire que je pourrai resister à la malédiction comme ça..."

Ami regarda son bras blessé, la douleur semblait lui revenir. Elle sera un peu son bras. Une minute, Meï s'en voulu d'avoir poser cette question, car visiblement, avant ,Ami avait oublié la douleur.

- Quand tu m'as vu... Je me transformais en loup, mais avant j'étais humaine. J'ai passé trois jours, presque non-stop à la bibliothèque. Je voulais trouver quelque chose, résister à la malédiction... Et j'ai fini par trouver.
J'ai trouvé un moyen. J'ai inscrit des sortes de runes sur un rocher, puis la nuit, je me suis cachée dérrière. Les rayons de la lune ne m'ont pas atteinte. Mais... Je souffrais horriblement. Et quand je t'ai vu, un autre loup, je me suis déconcentrée. Et j'ai du me faire ça, elle regarda sa blessure, en m'éraflant au rocher. Et surement aussi à cause du sortilège.

A chaque mots du récit d'Ami, Meïko restait silencieuse. Elle regardait son amie, et lisait dans ses yeux toutes la souffrance qu'elle avait pu ressentir. Cependant, ces paroles, aussi dures soit-elles, étaient comme une lueur d'espoir pour Meïko. Ami avait réussi, elle avait presque réussi à ne pas se transformer.
Mais après réflexion, était ce vraiment une bonne chose, de souffrir ainsi, pour un maigre résultat. Meïko ne savait plus vraiment, tout était assez confus dans sa tête. Si on, lui avait proposé cette solution "avant", avant cette nuit, elle aurait sûrement acceptée, quitte à souffrir terriblement. Mais maintenant, Meïko savait qu'elle n'était plus seule, et se transformer ou non lui importait peu.

Il y eu un long silence, puis Meï se décida à répondre.

-Tu sais je... je m'en fiche. Conjurer la malédiction, ne plus se transformer tout ça je... Sa voix changea. Elle pleurait. J'ai plus peur de faire du mal autour de moi. Parce que maintenant... je ne suis plus toute seule !

Il y eut un long silence, ou chacune retenait ses larmes.
Puis, Meïko le rompit.

-Tu sais je... je m'en fiche. Conjurer la malédiction, ne plus se transformer tout ça je... Sa voix changea. Elle pleurait. J'ai plus peur de faire du mal autour de moi. Parce que maintenant... je ne suis plus toute seule !

Ami sourit faiblement. Puis elle ferma les yeux, et répondit ;

- Moi non plus, je n'ai plus peur. On est deux maintenant...

Elle laissa une pause.

- Chaque nuit. On se retrouve devant le grand rocher. De toute façon, on se retrouvera forcément grâce à nos sens.... Les nuits seront différentes, maitenant que tu est là.

Elle respira un grand coup, histoire de se sentir mieux.

- Je reviens. J'en ai pour deux minutes.

Puis elle partit, jusqu'au grand rocher. Devant se trouvait encore son sac. Elle l'ouvrit, sortit ses vêtements et se rhabilla. Puis, elle marcha jusqu'a Meïko, et lu lança un T-shirt et un pantalon.

- En rechange. Je ne sais pas si ils t'iront... Je sais que ce n'est pas le plus important, mais... Elle leva la tête. Le jour commence à se lever.
Que pense-tu alors de se retrouver toutes les nuits ?

- Moi non plus, je n'ai plus peur. On est deux maintenant... répondit Ami avec confiance.

Elle laissa une pause.

- Chaque nuit. On se retrouve devant le grand rocher. De toute façon, on se retrouvera forcément grâce à nos sens.... Les nuits seront différentes, maitenant que tu est là.

Meïko hocha discrètement la tête en signe d'approbation, c'était plus pour elle même que pour répondre à Ami.
Ami respira un grand coup, histoire de se sentir mieux.

- Je reviens. J'en ai pour deux minutes, dit-elle.

Elle partit en direction du rocher où elle s'était transformée, et où se trouvait encore son sac. Elle en sortit une poignée de vêtement, et se rhabilla sans doute, mais Meïko s'était tourné, pour ne pas lui manquer de respect. Lorsqu'elle revint, effectivement habillée, elle tendit à Meïko pantalons et Tee shirt.

- En rechange. Je ne sais pas si ils t'iront... Je sais que ce n'est pas le plus important, mais... Elle leva la tête. Le jour commence à se lever.
Que pense-tu alors de se retrouver toutes les nuits ?

-ça me va, répondit Meïko, mais je me transforme pas toutes les nuits. enfin, je pourrais si je voulais, mais je peux retenir le besoin de devenir loup pendant à peu près deux nuit d'affilées.

Tout en disant ceci, elle redonna les vêtements à Ami.

-Merci je n'en ai pas besoin ajouta t-elle. Elle désigna du doigt un petit tas au début du jardin près de la pension. Je met toujours mes vêtement ici, ainsi que mes effets personnels. Quand je les garde quand je me transforme, ils se déchirent.

Elle laissa Ami le temps d'aller chercher sa pile de vêtement et elle s'habilla un peu à l'abris d'un arbre. Elle remis sa précieuse montre et son bracelet, rattacha ses chaussures et revient vers Ami.

- Ca me va, répondit Meïko, mais je me transforme pas toutes les nuits. enfin, je pourrais si je voulais, mais je peux retenir le besoin de devenir loup pendant à peu près deux nuit d'affilées.

Tout en disant ceci, elle redonna les vêtements à Ami.

- Merci je n'en ai pas besoin ajouta t-elle. Elle désigna du doigt un petit tas au début du jardin près de la pension. Je met toujours mes vêtement ici, ainsi que mes effets personnels. Quand je les garde quand je me transforme, ils se déchirent.

Ami attendit que Meïko s'habille, et qu'elle revienne, puis elle prit le temps de lui répondre.

- Oui, moi aussi des fois je peux me retenir. Et les nuits sans lune, je ne me transforme pas non plus.

Le soleil réchauffaient maintenant les deux filles.

- On fait quoi ?

Lorsqu'elle revint près d'Ami, celle ci lui répondit enfin;

- Oui, moi aussi des fois je peux me retenir. Et les nuits sans lune, je ne me transforme pas non plus.

Meïko fut enchantée de cette nouvelle. Cela la confortait dans l'idée que Ami était 'comme elle'. Elle s'imaginait déjà retrouvez son amie, le soir, près du grand rocher.

-On fait quoi, demanda ensuite Ami ?

Meïko hocha les épaules.

-Moi, je pense que je vais retourner discrètement à la chambre, puis je vais me doucher. Après, je ne sais pas. De toute façon, il faut que je sois à la chambre tôt pour faire croire aux autres que j'ai dormi là bas. Elle regarda sa montre. Il est 6 h du mat', commenta t-elle.

Meïko hocha les épaules.

-Moi, je pense que je vais retourner discrètement à la chambre</A>, puis je vais me doucher. Après, je ne sais pas. De toute façon, il faut que je sois à la chambre tôt pour faire croire aux autres que j'ai dormi là bas. Elle regarda sa montre. Il est 6 h du mat</A>', commenta t-elle.

- Oui, bonne idée.

Ca faisait de la peine à Ami de quitter cette amie si chère qu'elle venait à peine de rencontrer.

- On se retrouve au rocher demain, ou alors la nuit prochaine ! Allez, salut !

Elle fit un discret signe de la main, un petit sourire, et, avec regret, elle partit à pas rapides souples.

[ Terminé. ]