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  5 Novembre 2009 ... Le soleil brillait quelques peu à travers la fenêtre de la chambre de Maiya, caché par les trons et les branches des arbres vides de feuilles. Chose commune à cette période de l'année ... l'automne, oui... l'automne période de repos de la nature, les feuilles meurent et les gens du monde entier ( du moins ceux qui connaissent l'automne ) se tuent à les ramasser, on l'a tous fait. Remarquez, ces changement climatiques et paysagers n'inquiétaient pas le moins du monde Maiya, alors qu'il faisait une dizaine de degrés Maiya suait comme si il en faisait trente. À vrai dire, cette dernière tentait désespérément de réparé son PC portable, qu'elle possédait depuis trois à quatre ans déjà, en vain depuis plus de deux heures. Elle poussait par moment quelques petits rugissement tel un animal féroce. Le PC avait survécu aux colères de Maiya, il était passé par la fenêtre de la pension, du second étage et s'en était sortit avec quelques égratignures, une autre fois il dévala les escaliers et là encore, il se remit à fonctionner, c'était peut-être trop demandé, de demander à un ordinateur ayant fait son chemin, ayant survécu si longtemps aux tortures de sa propriétaire, lui demander de fonctionner de nouveau après si longtemps. Mais Maiya ne se posait pas la question, il devait fonctionner, là, maintenant, tout de suite !
  
  «. Il commence à me tailler les sucettes ce Pc de mer... de quine ! » Rugit-elle de colère.
  
  
• Elle se leva de sa chaise et laissa tout trainer, elle se munit d'un petit sac et s'en alla. Elle arpentait les couloirs de la pension d'une démarche pas tout à fait aussi élégante qu'habituellement. Elle ,e frollait pas non plus les murs, comme à son habitude, signe d'insécurité mais elle marchait bien mais alors bien au milieu du couloir, signe de puissance. Elle passa les quelques escaliers qui menaient au rez de chaussée où une pancarte était placardée en plein milieu d'une porte verte : " Salle informatique". PARFAIT ! ça semblait être exactement ce qu'il fallait pour calmer Maiya. Elle ouvrit la porte d'un pas assuré et à sa grande stupeur... la salle était bondée ! Quasiment chacun des ordinateur derniers cris étaient pris, elle fouina alors, fit un tour lent de la pièce et trouve le saint Graal : un ordinateur libre ! Elle commençait presque à désespérer ... Elle sauta sur la chaise avec que quelqu'un d'autre n'y aille. Elle alluma le Pc et se rendit vite compte de la raison pour laquelle personne n'était installé ici ! Le vieil écran démarra avec le jolie wall "Windows 98". Elle rappuya sur le bouton et l'ordinateut s'éteind.
  
  
• La voilà bien embêtée, elle songeait à se rendre vers une de ses petites sixièmes, qui cherchaient des indications sur une leçon qu'elle n'avait pas compris de peur de louper le contrôle... Pauvres petites, mais quand découvriront-elle les antisèches ?!, pour lui dire quelque chose qui ressemblait à " Hei toi, dis donc, tu ne voudrais pas me laisser ce PC sur lequel j'ai enregistré mon exposé et aller travailler sur celui là bas, c'est exactement le même ..." .... à quelques détails près. Mais elle avait peur de traumatiser ces pauvres petits sucres.

-Où était ce déjà ? dit Meïko pour elle même, alors qu'elle stationnait en plein milieu d'un couloir.

Voilà déjà une bonne dizaine de minutes qu'elle était à la recherche des toilettes pour filles du rez-de-chaussée. Elle se souvenait les avoir déjà utilisé une fois, mais c'était le mois dernier, et elle n'avait aucun souvenir du couloir précis où elle les avait trouvé. Or, elle avait la flemme terrible de monter d'un étage. La raison de cette flemme ? Inconnue. En tout cas elle errait dans les couloirs et pensait à tellement de choses qu'elle en oubliait de regarder les panneaux ou les autres diverses indications. Elle n'allait pas aller bien loin comme ça.

Au détour d'un croisement, elle entendit cependant des bavardages et des bruits de clavier. Certes, il y avait peu de chance pour que ça soit ces maudits toilettes, mais curieuse, Meïko jeta un coup d'œil vers la porte d'où venait ses fameux bruits. Il était indiqué 'salle informatique' dans un beau papier doré. Meïko fut très étonnée, elle ignorait complètement l'existence de cette salle à Shiinu. Peut être venait-elle d'ouvrir ? En tout cas elle était déjà très pleine. Dans l'entrebâillement de la porte, Meïko aperçu de nombreux postes, tous pris. Il y avait une vraie foule qui bavardait, tapait de toutes ses forces sur le clavier. Elle promena rapidement ses yeux dans la salle. Elle remarqua un ou deux de ses camarades de classe, encore quelques uns qu'elle avait déjà vu dans les couloirs, et puis la plus part qu'elle ne connaissait pas.
Et puis soudain, elle vit, dans un coin de pièce, une jeune fille qu'elle identifia très vite. Maiya Isu. Elle était facile à remarquer, le poste qu'elle avait était le sol éteint. Meïko hésita à rentrer pour saluer Maiya. Elle la connaissait peu mais la trouvait amusante. L'année dernière, elles avaient été dans la même classe. Mais Meïko remarqua également qu'elle avait la moue songeuse et embêtée. Voir très embêtée. C'est peut être cette expression sur le visage de Maiya qui la décida finalement à rentrer. Lorsqu'elle traversa la salle, personne ne la remarqua. Ce qu'il y avait sur les écrans semblaient passionner tout le monde. Même Maiya la remarqua à peine.

-Maiya Isu ? lui demanda t-elle dans un sourire.

Bien sûr, Meïko savait pertinemment qu'elle s'appelait ainsi. C'était une simple politesse.

-Qu'est ce que tu fais là ?


[Post fait tard et vite, baclé, mais je suis fatiguée >>]

• Pourquoi fallait-il que ce genre de truc tombe sur elle ? Elle n'y pouvait rien, mais elle était carrément incapable de prendre une décision toute seule, la possibilité d'aller voir une mioche faisait des revers dans sa tête, comme une balle de ping-pong qui, au lieu de rebondir en faisant ping, pong, ping, pong faisait oui, non, oui, non. Ce qui commençait à devenir insupportable. La belle restait vide devant son écran qui l'était lui aussi. Les bavardages des mioches lui faisaient mal à la tête ; elle venait de le remarquer mais dans cette pièce, il n'y avait que des gamins, aucun ne dépassait la cinquième, elle se sentait donc un peu exclue quelque part mais ... tout aussi dominante. Alors qu'elle observait les petits morveux sur leurs ordinateurs derniers cris, elle reconnue une voix qui lui était familière.
  
  . Maiya Isu ? ... Que fais-tu là ?
  
  
• Elle se retourna et observa la jeune fille, elle l'avait déjà vu quelque part ... Mais oui ! Elles étaient toutes deux dans la même classe l'année dernière. Alors que Maiya était nouvelle, celle-ci avait trafiqué son bulletin et celui de .. de ... Meïko ! Puis elle avait été prise de remord et avait entamé une course folle pour changer le bulletin de Meïko, et elle avait réussi ! Elle lui avait aussi laissé un petit mot lorsqu'elle était à l'hôpital, c'était une gentille attention de sa part.
  
  . Oui c'est bien elle ! Dit-elle avec un sourire naturel. Et toi tu es Meïko, Meiko Kamasoki non, non Komasoki, non, non, c'est pas ça euuh Komasaki !
  En fait, je suis là parce que mon fichu PC portable ne veut pas se rallumer donc je suis venue ici et j'ai trouvé un ordinateur de libre et quand je l'ai allumé, Ahhh ! C'était un 98, ce qui expliquait donc pourquoi il n'y avait personne dessus. Je suis donc plantée, comme tu peux le voir, comme un cruche devant ce PC à l'écran noir. Elle annonça ces quelques phrases d'une traite sans être vraiment sûre que Meïko ai tout compris ...
  
  
• Les bavardages des mômes faisaient de plus en plus mal à la tête de Maiya, elle ne pu s'en empêcher... Elle cria :
  
  . VOUS ALLEZ LA FERMER BANDES DE CO.. CASSOS !
  
  
• Un silence noir envahi la salle, elle repris donc sa conversation avec Meiko.
  
  . Et toi, qu'est ce que tu fais là ?

-Oui c'est bien elle ! Et toi tu es Meïko, Meiko Kamasoki non, non Komasoki, non, non, c'est pas ça euuh Komasaki ! répondit Maiya en souriant. En fait, je suis là parce que mon fichu PC portable ne veut pas se rallumer donc je suis venue ici et j'ai trouvé un ordinateur de libre et quand je l'ai allumé, Ahhh ! C'était un 98, ce qui expliquait donc pourquoi il n'y avait personne dessus. Je suis donc plantée, comme tu peux le voir, comme un cruche devant ce PC à l'écran noir.

Elle avait dit tout ça si rapidement, que Meïko n'avait pas bien tout assimilé. Elle la regarda, clignant un peu des yeux en guise d'incompréhension. Mais Maiya n'attendit pas qu'elle réponde, elle tourna les yeux vers le reste de la salle et se mi à crier violemment :

-VOUS ALLEZ LA FERMER BANDES DE CO.. CASSOS !

Meïko frissonna un peu et ne put s'empêcher de reculer d'un pas. En un instant, tous les enfant se turent. Ils regardèrent tous les deux jeunes filles avec étonnement. Ils les fixaient tant que Meïko rougit. Elle était devenue l'intention principale de la salle, ce qui était on ne peut plus déplaisant pour elle. Maiya, en revanche, n'en semblait nullement dérangée.

-Et toi, qu'est ce que tu fais là ? poursuivit-elle avec nonchalance.

Meïko tenta un bref sourire, mais sa gêne pris le dessus, elle rougit de plus belle. De vagues conversations reprirent, mais beaucoup regardaient encore les deux filles. Elle attrapa alors une chaise libre, car si dans cette salle il n'y avait pas assez d'ordinateurs, ce n'était pas les chaises qui manquaient !
Elle la tira et s'assit près de Maiya, devant l'ordinateur éteint. Elle espérait qu'ainsi assise, on la remarquerait moins.

-Je cher... enfin je me promenais dans les couloirs et puis j'ai vu la salle informatique.

Meïko hésita à en dire plus . Elle avait du mal à avouer que c'était parce qu'elle avait vu Maiya qu'elle était entré.