Qui veut d'une poupée? (YAOI: PV Bastien et Romain)

Zero était heureux. Le garçon aimait ça, c'était certain. Il l'entendait gémir et sentait son corps se tendre et se crisper sous le désir et le plaisir qu'il lui apportait. Étrangement, le fait qu'il crie son nom dans son extase procura un agréable frisson au robot, qui ne comprit pas trop pourquoi. Il savait que les hommes en général adoraient qu'on prononce leur nom pendant l'acte, cela flattait leur orgueil. Mais...Pourquoi lui? Parce que rappelons que la poupée ne pouvait même pas concevoir le fait qu'elle puisse avoir ce que l'on pourrait appeler une âme.

En tout cas, ce n'était pas le moment de s'attarder à ce genre de pensées philosophiques et, sommes toutes, assez désagréables. Il avait une tâche autrement plus délicieuse à accomplir, et il devait s'y plonger entièrement jusqu'à se perdre.Car il avait été conçu de cette façon: pour se donner entièrement, sans compter...

Il sentait les mains du garçon qui le pressaient et ses reins qui venaient à la rencontre de ses lèvres dans leurs impatience grandissante. Son propre désir, qu'il avait activé, commençais à monter grandement...Surtout que Bastien le caressait, sur le dos, sur les hanches, ses cheveux...Zero aimait bien qu'on lui caresse les cheveux, encore une réminiscence de sont état de «bébé» probablement. Il entendit alors la question...

Il sourit. La sueur commençait à perler sur son dos, dû à son désir grandissant, et ses cheveux étaient légèrement en bataille. Il respirait plus vite, également...Mais il devait répondre, puisqu'on lui avait posé une question! Cependant la situation ne correspondait pas vraiment aux longues explications, il devait s'adapter et trouver une réponse courte et vraie. Après un instant de réflexion, il lâcha son sexe, planta son regard dans le sien et dit d'une voix ferme:

-Je suis le Prototype Zero Deuxième Essai Inter-Territorial Homologué.ZERO DEITH.

Ensuite, il fit sensuellement glisser une de ses mains le long de ses fesses et le pénétra doucement d'un doigt.

Bastien commencait à sentir le désir monter non seulement chez lui, mais également chez Zero. Et cela lui faisait extrêmement plaisir. Il commenca à se demander pourquoi il avait posé une quetion aussi ridicule, comme ça, alors qu'ils étaient bien trop occupés à autre chose. Les questions pouvaient venir plus tard, non ? Mais peut importe. Le robot fit glisser une dernière fois ses lèvres sur le membre de l'ange, avant de se reculer légérement avec un petit sourire. Bastien sentait le souffle de la poupée s'accélerer, et ca ne fit qu'augmenter encore, si c'était possible, le violent désir qu'il ressentait. Les deux regards, intenses se rencontrèrent, et Zero lâcha d'une voix ferme :

Je suis le Prototype Zero Deuxième Essai Inter-Territorial Homologué.ZERO DEITH.

Ok. Très bien. Il était réellement un robot, un... Prototype. Franchement, Bastien se dit qu'en cet instant, ca n'avait aucune importance, et qu'il s'en fichait royalement. Mais c'était lui, après tout, qui avait été posé une telle question... Il voulut réagir, soupirer, sourire, ou répondre, mais le frisson qui le parcourut lorsqu'il sentit la main de la poupée glisser sur le bas de son dos et sur ses fesses l'en empêcha. Il se mordit une nouvelle fois la lèvre, et quand Zero fit rentrer un doigt à 'lintérieur de lui, il rejetta de nouveau brusquement la tête en arrière, et un long cri s'échappa de ses lèvres entrouvertes. La douleur et le plaisir se battait dans son corps. Il ressera ses jambes autour de la taille de Zero, et il se jeta sur ses lèvres avec un passion adrente. Il l'embrassa longuement, et quand, après un court moent, la douleur fut étouffé sous l'intensité du désir qu'il ressentait, il décolla sa bouche de celle de la poupée, et cria de nouveau. Ses mains palpèrent le visage de Zero, descendirent sur son cou, son torse, son dos, encore une fois, effleurant ed temps en temps son intimité, continuant leur lente exploration. Il ne s'en rendait même pas compte. Il cambra brutalement les reins et le dos, et soupira. Puis il se mit à bouger, ressentant toujours plus de plaisir, mais en désirant toujours plus.

Le jeune garçon ne répondit pas à sa réponse mais Zero ne s'en formalisa pas. Après tout, ils étaient occupé et il était normal et même flatteur que ce gamin ait l'esprit ailleurs...Le voir ainsi, les yeux brillants de désir, le corps luisant de sueur, lui faisait ressentir des choses...Mmmm...Délicieuses.

Et le cri qu'il poussa quand il le pénétra le fit frissonner au plus profond de lui-même. Il sentit les jambes du garçon se refermer sur ses hanches et le serrer, comme pour l'empêcher de s'en aller. Or il n'en avait pas du tout l'intention...Il bougeait lentement son doigt, et bientôt ses lèvres furent reprises par l'autre, passionnément.

Les mains de son amant longèrent son corps, passèrent sur son dos, son cou, effleurèrent son intimité...Il étouffa un gémissement contre ses lèvres. C'était bon...Il s'affola presque en le sentant se cabrer de manière aussi sensuelle et crier de nouveau. Oui, il voulait le faire gémir, crier, le rendre fou de plaisir et de désir même si il ne comprenais pas trop d'où lui venait cette envie presque animale.

Voyant que son compagnon s'était habitué à sa présence et semblait même en demander plus, bougeant en rythme, il fit lentement entrer un deuxième doigt en lui et intensifia ses mouvements.

Zero fit pénetrer un deuxième doigt en lui. Le gémissement de Bastien mourut entre ses lèvres quand la poupée commenca à bouger sa main, doucement. L'ange s'aggrippa au dos du robot, et souleva brusquement ses reins, donnant un puissant coup de bassin qui permis aux doigts de la poupée de s'enfoncer plus profondément encore, puis retomba sur le dos. Son souffle était désordonné, et sans qu'il s'en rende compte, ses mains quittèrent le dos de Zero pour se poser doucement sur son membre tendu, qu'il caressa avec toute la douceur dont il était capable en cet instant. Mais malheureusement, con corps ne répondait plus à ses appels de prudence et de patience. Il n'avait plus mal, ou presque plus ; en tout cas, il s'en fichait totalement. Les gouttes de sueur ruisselait sur son visage rougi, et ses mains continuaient leur exploration. Sa respiration s'accélerait de plus en plus, et, n'y tenant plus, il s'approcha du visage de Zero, doucement, faisant glisser sa langue sur la base de son cou. Un énimème gémissement franchit ses lèvres, plus suppliant, plus sensuel que les autres. Il ne savait plus trop ce qu'il ressentait, un feu bouillait en lui. Il adorait littéralement le fait que Zero y aille doucement pour en pas lui faire mal, qu'il le fasse attendre ainsi, mais il était tellement impatient... Il aurait voulu que ce moment dure une éternité.

Zero fut surpris par le coup de rein du garçon. Il était vierge, et pourtant si impatient! Il bougea alors encore plus ses doigts à l'intérieur de lui, pour lui procurer le plus de plaisir. Bastien était en sueur et haletait, et le voir dans cet état fort excitant le rendait encore plus fiévreux.

Ce fut encore pire quand il sentit sa petite main délicate sur son membre, il faillit gémir. Mais ce fut lui qui gémit à la place, le rendant encore plus fou. Bon sang...Sa langue sur son cou...Mmm....

Mais ce qui fut de trop fut le dernier gémissement de son amant, le plus sensuel, le plus...Délicieusement suppliant. Il en voulait plus? Très bien, il allait en avoir plus. Il avait l'air tout à fait près de toute façon.

Il retira ses doigts et le retourna sur le ventre. Il se mit ensuite à quatre pattes au-dessus de lui et lui embrassa la nuque avant de se mettre en position. Malgré qu'il soit lui aussi en sueur et presque fou de désir, il savait qu'il devait être doux plus que jamais...

Il commença donc à entrer en lui, doucement, délicatement et lentement, pour lui laisser le temps de bien s'habituer et aussi de protester si jamais il changeait d'avis et ne voulait plus. Zero respecterait Bastien jusqu'ai bout, malgré son dsir fulgurant...

Bastien avait tout simplement oublier la pièce, la Pension, Romain, sa première fois, la douleur... Tout, sauf le plaisir et Zero. Et, pour tout avouer, ca n'avait absolument rien de désagréable... Soudain, la main de Zero se retira doucement. Un frisson parcourut le corps de l'ange. Il ferma les yeux, tentant de reprendre sa respiration. Il se laissa retourner sur le ventre, et posa sa joue tiède sur le drap. Tout son corps était tendu, et il frémissait d'impatience, et de désir. Et aussi d'un ridicule soupçon de peur, qu'il ignora. Il n'avait qu'a se laisser faire. Et ca avait tellement bien commencé... Il rejeta cette angoisse au fond de lui quand il sentit les lèvres délicieuses se poser sur sa nuque, et eut un nouveau frisson. Ses yeux étaient toujours fermés, il voulait profiter de cet instant au maximum. Il savait qu'il était près, il le sentait. Il sentait aussi les jambes de Zero se refermer sur ses jambes à lui et ses hanches. Il jeta un seul regard au robot, qui était lui aussi en sueur, et avait dans ses étranges yeux mauves un désir fou. Il ressera ses doigts sur le drap, de plus en plus impatient. En enfin, doucement, lentement, il sentit la poupée entrer en lui, avec de légers coups de bassins. Mais il n'était pas encore totalement en lui, on aurait dit que Zero se retenait... Bastien commprit rapidement que le robot ne voulait faire aucune erreur. Il voulait être sur que l'ange soit conscient de ce qu'il faisait. Celui-ci referma les yeux, et se concentra. Etait-il sur ? Il sentit la chaleur en lui vibrer, et sourit. Ne regretterait-il pas ? Non. Lentement, il murmura le prénom de son amant dans un long soupir, qui s'éternisa. Il déglutit, et sentit une goutte de sueur couler sur son dos nu.

Le regard enfiévré que lui jetta le gamin le fit avaler det ravers et il dut momentanément fermer les yeux pour ne pas se laisser aller et le prendre d'un coup.Zero fit de son mieux pour se contrôler, malgré l'immenxe désir qui l'envahissait.C'était si dur d'y aller aussi lentement...

Mais quand Bastien murmura son prénom de cette façon si sensuelle, ce fut fini. Tout d'abord, cela signifiait clairement qu'il était prêt et en voulait plus. Ensuite, même si ce n,avait pas été le cas ce son était si excitant que le robot n'aurait probablement pas pu résister...

D'un ultime coup de rien, la poupée pénétra cette fois totallement en lui. Le souffle coupé malgré le fait que ce soit un souffle factice, elle poussa cette fois un gémissement profond de plaisir. Se sentir ainsi enserré dans sa chaleur, c'était si...Déliciex! Ce n'était pas la même chose que lorsque Romain avait prit possession de lui, c'était un plaisir tout aussi intense mais différent. Zero n'aurait su dire lequel il préférait.

Il commença de lents et profonds mouvements de va et viens, les yeux fermés pour mieux savourer les sensations. Il lui restait assez de conscience pour ne pas aller trop vite, car il ne voulait toujours pas brusquer son amant. Il ne le fallait pas...

Zero donna un coup de bassin déjà beaucoup plus violent, entrant totalement dans le corps de Bastien, qui eut le souffle coupé lui aussi durant quelques instants. Le temps d'entendre le long gémissement de la poupée, qui le fit frissonner de tout son corps. Il voulait encore entendre cette voix étrange résonner de cette façon, si intensément, si passionément... Quand il put enfin reprendre son souffle, ce fut pour le relâcher dans un long cri, qui perça l'air. Oui, il avait sûrement mal... Peut-être... Mais il était tellement empli du désir et du plaisir qu'il ressentait que ces sensations effacaient la douleur qu'il aurait pu ressentir. Après un certain temps, il s'habitua totalement à la présence de Zero en lui, et profitait totalement de cette passion brûlante qui lui enveloppait le corps. Il sentait le souffle chaud et rapide de la poupée glisser sur sa nuque, son dos effleurer le sien, dans les longs mouvements de va-et-viens qu'il faisait. Il serra encore sa main sur le lit, effrayé de toutes ces nouvelles sensations qui l'envahissaient. Mais ce n'était pas fini. Il sentait le bassin de Zero cogner contre le sien, mais dans des gestes trop lents, trop mesurés. Il semblait se contrôler (presque) parfaitement, alors que Bastien, lui, avait déjà quasiment perdu la tête. Non, ca n'allait pas... Il voulait le rendre fou, lui aussi. C'est ce qu'il désirait le plus, en ce moemtn. Il retint le cri qui manqua de s'échapper de nouveau de ses lèvres entrouvertes, et gémit, dans un souffle saccadé, rapide et irrégulier :

Ne... Ne t'arrête pas... C... Continue... Zero...

La chaleur augmentait encore et encore, il était brûlant.

Zero voyait bien que le garçon était de plus en plus fiévreux. Son cri perça l'air et fit haleter le robot encore plus. Ce garçon était si...Désirable, ç'en était presque malsain.

Il avait tout d'abord craint de faire mal à Bastien, mais maintenant il voyait bien que celui-ci n'avait pas mal, ou du moins ne se souciait pas de la douleur. Douleur qui ne devait pas être bien grande, car son amant haletait, gémissait, suait et criait entre ses mains. C'était délicieux...

Il le fit encore. Il le suppliant langoureusement, et en prononçant son nom en plus. Sans qu'il sache pourquoi, cela l'excitait au plus au point...Il compris de ces suppliques qu'il en voulait plus. Or ça tombait bien, c'était exactement ça que Zero voulait aussi...

S’agrippant à ses hanches , il accéléra frénétiquement ses mouvements. Au débuts ils étaient seulement rapides, mais avec le temps ils devenaient de plus en plus puissants, presque violents. Il ne se contrôlait plus et se laisser maintenant totalement guider par le désir qu'il ressentait et le plaisir immense qui l'attendait au bout de ce délicieux périple.

Ses yeux étaient vitreux, et il laissait échapper à intervalles réguliers des gémissements courts et enfiévrés qui emplissaient la pièce vide. En sueur, il ne pensait plus, ne réfléchissait plus, n'était plus que désir.

Des mains puissantes se posèrent sur ses hanches, et Bastien savoura ce contact, fermant encore les yeux. Il avait abandonné l'idée de contrôler sa respiration, et son souffle s'accélérait. Il haletait à présent, et soudain Zero donna un coup de bassin plus puissant que les autres, le faisant entrer encore plus en lui. L'ange cria, se délecta de cette sensation qui l'envahissait, de cette chaleur qui menaçait de déborder. Il exultait. Alors que la poupée devenait de plus en plus violente dans ses mouvements, Bastien tenta de se retourner, doucement, sans changer leur position, et se retrouva face au robot. La vision de se visage plein de désir et de plaisir, et de ces lèvres entrouvertes qui gémissaient le rendait encore plus fou. Il cambra le dos, posa ses mains fines sur la taille de Zero, et commenca à bouger lui aussi, approfondissant les gestes de la poupée. Il se mouvait en rythme avec le robot, toujours plus rapidement et toujours plus violemment. Il criait maintenant sans relâche, et gardait les yeux ouverts, n'arrivant pas à se soustraire à cette vision parfaite en face de lui. Il voyait bien que Zero avait enfin perdu le contrôle, ou pratiquement, et, sans aucune raison, ca le réjouissait au plus au point. Ses doigts se resserèrent sur la peau douce de la poupée, ainsi que ses jambes, et il accéléra encore et encore, jusqu'à en avoir le souffle coupé.

Quand le jeune garçon entre ses mains prit la décision de se retourner, Zero ne fut absolument pas contre l'idée, au contraire...L'avoir en face de lui, le voir, sentir ses mains sur sa taille exacerbait encore plus son plaisir et son désir. En plus, on aurait dit que son amant était hypnotisé par lui, il ne détournait jamais son regard du sien. Voir le plaisir et le désir sur ce visage si adorable, c'était délicieux...

OUI, Zero venait tout juste de porter un jugement en le décrivant comme «adorable» et il n'était pas sensé être capable de le faire, mais franchement, qui remarquerait un truc pareil dans une telle situation? Même la poupée ne s'en rendit pas compte et elle ne devait même plus y penser par la suite.

Le jeune garçon se mit à bouger lui aussi, rendant la pénétration plus profonde et encore meilleure pour le robot qui râla de plaisir. Ses propres cris de plaisir se mêlaient aux siens et quand l'autre accéléra ultimement, il sentit qu'il n'allait plus tenir très longtemps. Or, selon ce qui était implanté en lui, c'était Bastien qui devait impérativement venir avant lui. Il donna donc un dernier grand coup, y allant de toutes ses forces ( ou du moins, le plus fort qu'il pouvait faire sans le blesser, il était quand-même fait de métal) pour lui procurer le maximum de plaisir et lui faire atteindre le paroxysme, enfin...

Les cris de Zero le remplissait de plaisir. L'ange cambra le dos, se faisant presque mal. La poupée ressera une dernière fois ses mains sur ses hanches, et dans un violent coup de bassin, il entra le plus profondément possible en lui. Bastien écarquilla les yeux. Ses ongles s'enfoncèrent légérement dans la peau du robot. Oh, bon sang... Tout son corps se crispa, pendant une fraction de seconde, le temps que le cri monte dans sa gorge et franchisse ses lèvres entrouvertes.

OUI ! ZERO !

Sa voix résonna longtemps, jusqu'à ce qu'il n'ait plus de souffle. Jamais il n'avait ressenti quelque chose... Comme ça. C'était... beaucoup trop puissant. Il se mordit la lèvre jusqu'au sang. Ah ! Il ne voyait pas meilleure façon ne perdre sa virginité. Il laissa la chaleur grimper encore, et encore, fixant de ses yeux grands ouverts ceux de Zero, puis se libérer, et sse déverser sur les draps.

Zero sentit le jeune garçon cambrer tout son petit corps et il l'entendit hurler son prénom une deuxième fois. L'expression qu'il avait alors su le visage à cet instant précis était...Oooooh...Délicieuse. Oui, c'était bien le mot. Exquise...

Tandit que le plaisir envahissait tout le corps de son amant, il sentit les ongles se planter encore plus durement dans sa chair et cela augmenta bizarrement son niveau d'excitation. Quand le gamin vint enfin, sentir son corps menu se resserrer sur son intimité fut de trop. De toute façon maintenant qu'il avait jouit, il pouvait se laisser aller...

Dans un hoquet de plaisir, il se déversa donc finalement en lui, sentant le plaisir intense le submerger. Il râla, c'était la première fois qu'il ressentait ce plaisir-là...Celui de pénétrer, et non d'être pénétré.Il n'aurait su dire lequel des deux il préférait, en toute honnêteté...

Après avoir poussé cet interminable râle de plaisir pur, tout son corps de crispant et serrant contre lui celui de Bastien, il s'écroula sur lui. Ce jeu lui prenait toujours beaucoup d'énergie...Heureusement qu'il venait tout juste de se recharger. Il resta donc là un petit moment, haletant et tâchant de reprendre à la fois son souffle et ses forces.

Bastien sentit une sensation agréable l'envahir, alors que Zero se déversait en lui. Il poussa un second soupir, qui s'étrangla dans sa gorge quand la poupée ressera encore son corps contre lui, et poussa un long râle de plaisir qui le fit frémir de la tête aux pieds. Puis le robot s'affala sur lui, et l'ange enfouit la tête dans son cou, alors que sa poitrine se soulevait régulièrement. Il tentait de calmer sa respiration, encore en sueur et le visage rouge. Après un long moment, le temps que les deux récupèrent, pour Bastien un peu, leurs forces et leur souffle, l'ange chuchota timidement à l'oreille de Zero un léger "merci', puis posa sa joue contre le torse de la poupée. Il ne réalisait pas encore tout à fait ce qu'il avait fait, mais il savait déjà qu'il ne regrettait rien, de toute façon. Et il lui suffisait de penser au visage de Zero en face de lui, désirant, pour qu'un sourire naisse sur son visage. Et dire que c'était un robot... Il n'arrivait pas à y croire.

Un sentiment de bien-être rassurant et fort agréable habitait Zero présentement. Toujours sur son amant, il ne ressentait nulle envie de bouger de là, alors il ne le ferait tout simplement pas tant que l'autre ne manifesterait pas un quelconque signe de lassitude.

Il sentit la tête du garçon se blottir dans son cou, et son petit corps se serrer contre sa poitrine. Ce qui le surpris cependant fut le petit mot murmuré si doucement: «merci». Il n'avait pas du tout l'habitude qu'on le remercie, et cela le laissait perplexe. Pourquoi est-ce qu'il le remerciait? Il n'avait fait que son travail, non, même plus, il n'avait fait que ce pourquoi il avait été créé. Enfin...

Finalement, au bout d'un long moment où ils restèrent ainsi confortablement enlacés, Zero se redressa en se disant qu'il devait commencer à l'écraser. Sans un mot et dans la bonne humeur, il mit ses gants, peigna ses cheveux et remis son chapeau. Puis il s'assit sur le lit et attendit.