Akimito Fumei n'était toujours pas allé en cours. Elle n'avait pas que ça à faire, c'était ennuyant, et elle savait déjà tout ce qu'il y avait à savoir.
Cependant, sous la pression de Kara qui lui, voulait trouver de nouvelles choses à faire, elle s'était rendu une fois à un cours d'histoire du japon.
Bien sur, Kara qui, à 300 ans, avait vécu beaucoup de choses, étaient là pour lui souffler les réponses les plus difficiles.
Mais la jeune démone n'en avait pas vraiment besoin. Cependant, elle laissait Kara faire son fier, tant que ça l'amusait...
Elle était arrivé en touriste, et n'avait pas vraiment fait attention aux différents élèves. Mais ç'avait été plutôt amusant de ne donner que des bonnes réponses...
Toujours est-il qu'arriva un moment où la démone et son hôte se lassèrent de cette petite supercherie.
L'esprit maléfique, qui trouvait des occasions partout et toujours parfaite pour des blagues douteuses, eut soudain une idée. Sans même demander l'accord d'Aki, il sortit de son corps, et créa un petit tourbillon de fumée noirâtre en allumant quelques cigarettes, rependant ainsi dans la salle une odeur de brûlée.
Quelques personnes parurent intrigués, et une léger brouhaha parcouru la salle de classe. Se disant que ce ne serait pas suffisant, Kara brûla le cartable d'un élève, provoquant un cri de terreur qui secoua la salle.
L'élève se leva, faisant tomber sa table qui prit feu elle aussi, tandis que Kara riait aux éclats, et que le prof tentait de raisonner tout le monde :

-Pas de panique, pas de panique, rester calme ! Y a-t-il quelqu'un pour nous aider dans la salle ?! Je...je ne suis pas un bon magicien...

Kara, sale gamin...

Aki décida d'aller voir l'élève au-cartable-qui-brûle.

- Besoin d'aide ?

[la fille au cartable qui brûle peut être n'importe qui huhu ^^ ]

Ami était en cours d'histoire. Dehors il faisait moche, et elle s'ennuyait atrocement. Elle allait presque s'endormir, quand des cris fusèrent. Ami ouvrit les yeux, un peu perdue. Elle se rendit compte que, à ses pieds, son sac était en train de brûler. DE BRÛLER ? Ami se recula, elle avait peur du feu. Mais elle réussit à prendre une serviette et à l'appliquer sur son sac, toujours en flammes. Seulement, la serviette était trop fine, et les flammes la léchèrent jusqu'a tant qu'elle s'embrase elle aussi.

"Mer*e ! Comment je vais faire ?*

Elle leva les yeux, apeurée, et vit en face d'elle... Akimito !

- Besoin d'aide ? demanda celle-ci.

- Euuuuh... Oui, plutôt. Le feu n'as jamais inspiré confiance, a vrai dire (en gros, elle a peur du feu U.U").

La jeune fille, qui essayait tant bien que mal d'éteindre le feu, leva la tête. Et elle n'était autre que.. Ami !

- Euuuuh... Oui, plutôt. Le feu n'as jamais inspiré confiance, a vrai dire...balbutia-t-elle.
- Haha ! Bienvenue au club. Je n'ai jamais su pourquoi moi, mais c'est une de mes plus grandes frayeurs. Avec l'eau..et les nekos et...

La petite démone rougit légèrement, et stoppa net sa confidence. Jamais elle n'avait parlé de ses peurs, et cela n'arriverait pas. Elle préférait que tout le monde la voit comme forte, fière, arrogante et dangereuse. Elle détestait la pitié.

- Hum..Mais bref. Kara ?
- Rooh pas drôle...
- Finis de jouer Kara ! Enlève le feu de son cartable !
- Bon...

Le démon utilisa son pouvoir pour que le feu, comme repoussé par le vent, quitte le cartable d'Ami...et se dirige vers sa table.
Maintenant, le bureau était en feu.

- Tu as vu ? J'ai enlevé le feu de son cartable 8D !

Mais les flammes étaient proches d'Aki, et sa peur lui revint. Elle fut prise d'une bouffée de panique, et son coeur se mit à battre plus vite. Dans sa tête, lui revenait des flash de feu. Une maison qui brûle, elle qui brûle...tout qui brûle...et cette chaleur étouffante. Ses yeux étaient devenus d'un noir d'encre, signe d'une intense faiblesse, et des larmes brillaient dans ses pupilles. De la sueur perlait sur son front.

- Kara...supplia-t-elle presque, la voix tremblante.

Kara, comprenant que ce n'était plus drôle, stoppa le feu (enfin, il le laissa se propager, mais un peu plus loin x]).
Aki retrouva vite son calme. Ses yeux redevinrent bi-colores et froid, et son visage neutre.

- Hum...dit-elle à Ami. Il ne s'est rien passé, hein ?

- Haha ! Bienvenue au club. Je n'ai jamais su pourquoi moi, mais c'est une de mes plus grandes frayeurs. Avec l'eau..et les nekos et...Aki s'interrompit brutalement.

Elle rougit légérement, puis se reprit. Elle n'avait jamais montré ses faiblesses ainsi.

- Hum..Mais bref. Kara ?

Elle parlait certainement à son démon, Kara...

- Finis de jouer Kara ! Enlève le feu de son cartable !

Le feu partit de son cartable. Mais Ami n'eut pas le temps de souffler. Les flammes progressaient maintenant sur sa table, et se rapprochait de plus en plus des deux filles. Ami recula, apeurée.
Mais elle remarqua un changement chez la démone. Ses yeux... Ils étaient devenus noirs. Elle semblait tout d'un coup faible.

- Kara... murmura t-elle.

Le feu se dégagea rapidement du bureau, mais il ne s'éteignit pas pour autant.
Les yeux d'Aki redevinrent bicolores, puis elle reprit de sa voix calme et assez froide ;

- Hum.... Il ne s'est rien passé, hein ?

Ami savait que la démone n'aimait pas montrer ses faiblesses. Elle souria.

- Hum... D'accord, il ne s'est rien passé.

Elle entendit un cri. Le prof.

- On ferait mieux de partir, non ?

Ami approuva qu'il ne c'était rien passé, ce qui rassura Akimito, puis après avoir entendu un cri d'homme anormalement aigüe, elle proposa :

- On ferait mieux de partir, non ?
- Hm..

La petite démone regarda autours d'elle. Dans le fond de classe, le prof s'agitait en tout sens. Ses affaires prenaient feu, et il tentait par tous les moyens d'apaiser la fureur des flammes. Bien sur, il n'y parvint pas. Quelque sorcière d'eau traînant dans le coin tentèrent d'éteindre l'incendie, elle ne parvinrent qu'à le calmer, car le pouvoir de Kara était bien plus fort.

- Pas de panique ! Pas de panique ! Restés caaaaaalme ! hurlait le prof à tout va.
- Sans vouloir vous vexer, grogna Aki entre ses dents, vous pouvez parler, vous...

Puis elle se tourna vers la louve, qui elle aussi semblait amusée de ce petit spectacle. Aki n'avait toujours pas répondu à sa question. Elle observait la danse des flammes, partagée entre la peur et l'admiration. Cette chaleur lui rappelait tant de mauvais souvenirs...Elle était perdue dans ses pensées, quand le prof leur parla, à elle et Ami.

- Mesdemoiselles ! Vous devez évacuer la salle, sortez, sortez !

Sa voix tremblait, et il suait à grosse goûte. Manque total de professionnalisme. Pauvre homme. Mais bon. La petite démone suivit le prof, et une fois arrivée à la porte, elle prétexta l'oublie d'un sac important au fond de la classe, et repartit en sens inverse. La louve resta auprès d'elle.

- Bon euh..vous nous rejoignez, hein ! On va appeler quelqu'un de plus compétent, leur annonça le prof.

Kara claqua brutalement la porte, et voyant que le cœur des jeunes filles battaient toujours au son de la peur, il éteignit -enfin- le feu, ne laissant plus flotter dans la pièce qu'une acre odeur de brûlé. Aki reprit son souffle, et se laissa tomber sur une chaise qui n'avait pas encore subi les dégâts du feu, contrairement à presque la moitié des autres meubles.

- Pfiou, souffla-t-elle, que d'émotions..

- Hm... Répondit vaguement la démone.

Elle jeta un regard autour d'elle, et Ami le suivit. Le prof s'agitait dans tous les sens, haletant.

- Pas de panique ! Pas de panique ! Restés caaaaaalme ! cria t-il à travers le brouhaha de la classe.

Ami haussa un sourcil. Il ferait mieux de montrer l'exemple.
Elle entendit Aki grommeler quelque chose. Elles pensaient surement la même chose.
Dans les yeux noirs brillant d'Ami se reflétaient les flammes dansantes, qui léchaient le pourtour des tables. Par son instinct d'animal, elle avait peur de cet élément. Une voix paniquée interrompit le cours de ses pensée.

- Mesdemoiselles ! Vous devez évacuer la salle, sortez, sortez !

Ami soupira.

*C'est toi qui devrait sortir, et vite...*

Quand il se retourna, il vit une flamme au bord de sa manche. Il poussa un petit cri aïgue, puis partit en vitesse en entraînant les deux filles. Quel homme vulnérable...
Mais Aki prétéxta qu'elle avait oublié un sac au fond de la classe.

- Bon euh..vous nous rejoignez, hein ! On va appeler quelqu'un de plus compétent, leur annonça le prof.

La louve ricana. Elle s'éclipsa avec la démone.
La porte se referma, et le feu disparut. Ne restait que la fumée noîratre et l'odeur de brulé.
La démone se laissa tomber sur une chaise, qui n'était pas encore totalement détruite. Ami s'appuya sur une table, et se rattrappa de justesse quand cette table tomba en poussière.

- Pfiou, souffla Aki, que d'émotions...

- Oui. Entièrement d'accord.

Puis elle partit ouvrir la fenêtre et prendre une bouffée d'air. Elle mit ses mains sur ses hanches et se retourna vers Akimito.

- On fait quoi maintenant ? Il ne va pas tarder à revenir avec -elle prit une voix aïgue, imitant le prof apeuré- 'une personne plus compétente.'

(Allez, je me décide -enfin- à rp 8D)

- Oui. Entièrement d'accord, approuva la louve.

Puis elle se dirigea vers la fenêtre, qu'elle ouvrit grand, faisant entrer de l'air frais dans la pièce, et dissipant ainsi l'odeur de brûlée. Elle se retourna et annonça :

- On fait quoi maintenant ? Il ne va pas tarder à revenir avec 'une personne plus compétente.'

La façon dont elle avait imité le prof apeurée fit sourire Aki. Un sourire en coin, ressemblant plus à un rictus. C'est vrai ça, que feraient-elles ? Aussi étrange que cela puisse paraître, la démone aurait préféré rester ici, au calme, avec Ami. Elles auraient pu étudier tranquillement, et discuter un peu. Mais elle voulait s'amuser, et une idée traversa son esprit.

- Hé bien...J'ai une idée mais...c'est un peu méchant pour le prof.

Chouette ! J'adore ce genre de truc.
Oui, je m'attendais à cette réaction venant de ta part.

- Et Kara serait prêt à nous aider. Car tu l'as sans doute compris, mais il est à l'origine de l'incendie. Je te propose ceci : avec l'aide de mon esprit, on range tout, comme si rien ne c'était passez, et toujours avec Kara (t'as intérêt à faire ce qu'on te dit vieux), on 'rénove' un peu les table. Le prof revient avec une personne compétente, le feu intégnable est éteint, et la salle est toute propre ! Et nous on joue les innocentes, genre on dit à la personne compétente que le prof s'est mis à délirer et tout...

Les yeux d'Aki brillèrent, elle était fière de son idée, un peu sadique, mais qui allait sûrement être très amusante. Et après tout, c'est ce qui comptait. Elle jeta à Ami un regard avide.

- T'en penses quoi ?

Ne serait pas là aujourd'hui et demain ♥

- Hé bien...J'ai une idée mais...c'est un peu méchant pour le prof, répondit la démone.

Ami eut un petit sourire.

"Ca ne me dérange pas...."

- Et Kara serait prêt à nous aider. Car tu l'as sans doute compris, mais il est à l'origine de l'incendie. Je te propose ceci : avec l'aide de mon esprit, on range tout, comme si rien ne c'était passez, et toujours avec Kara (t'as intérêt à faire ce qu'on te dit vieux), on 'rénove' un peu les table. Le prof revient avec une personne compétente, le feu intégnable est éteint, et la salle est toute propre ! Et nous on joue les innocentes, genre on dit à la personne compétente que le prof s'est mis à délirer et tout...

Elle regarda Ami, les yeux brillants.

- T'en penses quoi ?

La louve ricana.

- Hum.... C'est une très bonne idée. J'suis partante !

"Le tout, c'est de ne pas rire devant le prof."

- Mais, on devrait se dépécher de ranger... reprit-elle.

Ami contempla la salle de classe en fumée, les tables et chaises renversées, les feuilles arrachées....

- Oui, ce serait vraiment bien si ton démon nous aidait... On arrivera jamais à mettre en ordre tout ça toutes seules....

Elle regarda Aki, guettant son approbation.

La louve ricana, ce qui plut grandement à Aki et Kara.

- Hum.... C'est une très bonne idée. J'suis partante ! Mais, on devrait se dépécher de ranger.. *Elle jeta un regard sur la classe dévastée* Oui, ce serait vraiment bien si ton démon nous aidait... On arrivera jamais à mettre en ordre tout ça toutes seules...

La petite démone observa ce qu'il y avait autours d'elle. Oui, c'était vraiment un décor apocalyptique. Comment faire pour que ça aille plus vite ?
Kara, tu nous aides, hein ?
Ouais, ouais...d'accord.

- Bon, mon démon va nous aider ! On en aura besoin...

Aki poussa les tables contre le mur, et ouvrit grand toutes les fenêtres. Kara enleva le brûlé des tables, et jeta les quelques débris de chaises dehors.
Elle tourna le regard vers Ami :

- Tu t'en sors ?

(pas d'inspi désolée.)

- Bon, mon démon va nous aider ! On en aura besoin... Répondit Aki après avoir jeté un coup d'oeil à la salle.

Elle poussa les tables contre le mur, et ouvrit grand toutes les fenêtres, pendant que les bureaux revenaient en "bon" état, et que les débris de chaises passaient par dessus la fenêtre.
Ami, quand à elle, s'attaqua au tableau, dans lequel s'étaient incrusté des cendres.

- Tu t'en sors ? Demanda la démone.

- A peu près, répondit Ami, juchée sur la chaise du prof.

Une fois que les tables furent rangées et remises à leur place, que les chaises étaient entières, et que tout était passablement propre, on entendit un griçement de porte. Ami se campa au milieu de la salle, à côté d'Aki. Le prof entra, suivit d'un homme grand qui portait un costume noir. Les deux hommes parlaient ensemble, le prof très rapidement et d'une voix inquiète, et l'homme d'une voix plutôt grave.
En voyant la salle le prof poussa une exclamation de surprise, et il fit immédiatement le signe du christ les yeux équarquillés, se demandant s'il il n'était pas fou.
Ami essayait de garder une expression sérieuse, difficilement. Elle tourna la tête pour regarder la réaction d'Aki, mais se retint de justesse de pousser un cri quand elle vit dérrière la démone qu'une des portes de l'armoire pendait sur ses gonds, et qu'à l'intérieur quelques cendres volaient encore. Elle observa avec un regard insistant Aki, tout en observant du coin de l'oeil les hommes.

- A peu près, lui répondit la louve qui s'occupait du tableau.

Mais alors que tout redevenait plus ou moins propre, la porte s'ouvrit sur le professeur, qui avait l'air plus inquiet que d'habitude, et un homme en costume noir, qui lui, avait l'air sérieux. Ami se précipita au milieu de la salle, et prit un ton neutre, comme si elle s'apprêtait à annoncer une grave nouvelle. Aki jeta un regard aux deux hommes, remarquant par la même occasion que le prof faisait sur son corps le signe de la croix. La démone ferma un instant les yeux, et Kara détourna le regard, car voir une telle chose n'était pas très bon pour eux deux. En tout cas, la petite démone aller patiemment rejoindre son amie, quand celle-ci lui jeta un regard chargé de détresse. Aki, ne comprenant pas, tourna lentement la tête vers le placard, qui était encore cassé, et plein de cendres. Elle écarquilla les yeux, mêlant dans son regard horreur et surprise, puis s'empressa d'en toucher un mot -ou trois- à son esprit.

Kara. Placard. Vite.

Puis elle s'avança vers Ami, et lui chuchota à l'oreille au passage :
- Je commence, et tu me suis. Ok ?
Elle n'attendit même pas la réponse, et se dirigea en hâte vers les deux hommes, se disant qu'il était plus que l'heure de faire jouer ses talents d'actrices. Surtout qu'elle avait l'air d'une gamine, alors ça marcherait sûrement plutôt bien.

- Ooooh monsieur, monsieur ! Vous ne pouvez pas savoir comme .. comme Ami et moi sommes...contentes de...de vous voir ! gémit-elle en s'accrochant de toutes ses forces à l'homme en noir.
Elle leva le regard vers les deux personnes bien plus grandes qu'elle, remplissant ses yeux de toute la tristesse possible.
- Je ne comprend pas monsieur. Notre...notre prof s'est imaginé que..que...que la salle était en feu ! Il gesticulait partout, comme un fou et..et...On ne savait pas quoi faire !
Elle se mit à sangloter dans le costard de l'homme en noir, quand le prof parla, montrant Aki du doigt :
- C'est elle la folle ! Elle ment ! Je ne suis pas fou, moi ! Il y avait bien un incendie ! Comment expliquez-vous ses odeurs de souffre et de brûlé sur mes vêtements ?!
- Mademoiselle, calmez-vous et expliquez vous, réclama l'homme en noir.
- Je...ne sais pas quoi dire...gémît la démone.
- Ha ?! Vous voyez ! s'exclama le prof de plus en plus hystérique.
Elle allez appeler Ami à l'aide, quand soudain, une idée des plus saugrenues lui vint pour rattraper son cas.
Kara...peux-tu te rendre visible aux yeux du prof en t'infiltrant dans son esprit ? Juste deux petites minutes ?
Of course, yes.
Et l'esprit apparut aux yeux du prof, qui cria comme une fille devant une énorme araignée.
- KYAAAAAAAAAAH !! Là !! Un dé...un dédé....en rou...tout rourou...gege...
- Un dédé quoi monsieur ? couina Aki, prenant une voix effrayée.
Elle jeta un regard apeuré à l'homme en noir, puis un clin d'oeil à la louve, qui n'avait plus qu'à venir en rajouter trois couches. La démone comptait bien profiter longtemps de ce petit jeu ...

Après un moment, Aki jeta un oeil vers le placard et s'aperçut de son état. Elle y jeta un regard affolé, puis avança d'un petit pas vers les hommes, tout en murmurant au passage à l'oreille d'Ami ;

- Je commence, et tu me suis, ok ?
Puis elle s'agrippa au costard de noir du renfort, tout en gémissant ;
- Ooooh monsieur, monsieur ! Vous ne pouvez pas savoir comme .. comme Ami et moi sommes...contentes de...de vous voir !
Elle avait vraiment l'air d'une petite fille apeurée. Ami éspérait qu'elle mentirait aussi bien !
- Je ne comprend pas monsieur. Notre...notre prof s'est imaginé que..que...que la salle était en feu ! Il gesticulait partout, comme un fou et..et...On ne savait pas quoi faire !
La louve riait en elle même de la blague faite au pauvre prof.
C'est elle la folle ! Elle ment ! Je ne suis pas fou, moi ! Il y avait bien un incendie ! Comment expliquez-vous ses odeurs de souffre et de brûlé sur mes vêtements ?!
- Mademoiselle, calmez-vous et expliquez vous, réclama l'homme en noir.
- Je...ne sais pas quoi dire...gémît la démone.
- Ha ?! Vous voyez ! s'exclama le prof de plus en plus hystérique.

Elle ne savait plus quoi dire, et Ami allait intervenir quand elle vit le regard d'Aki, et comprit que celle-çi avait une idée. Elle la laissa donc faire, tout en se préparant à ratrapper le coup, au cas ou...

- KYAAAAAAAAAAH !! Là !! Un dé...un dédé....en rou...tout rourou...gege...
- Un dédé quoi monsieur ? couina Aki, prenant une voix effrayée.

Bien joué, Aki, pensa Ami à l'intention de la démone.

Elle lui rendit son clin d'oeil. A son tour, elle s'avança, et pleurnicha au côté de celui qui était en costard noir.
- Aidez-nous, on ne sait jamais, il peut-être dangereux....

Et elle se mit dos à la démone et à l'homme, en se tournant vers le prof. Elle tendit une main bien voyante, comme pour le calmer. Mais, juste devant son visage, elle sortit ses griffes, un dixième de secondes, mais suffisamment de temps pour que le prof fou malgré luiles aperçoivent. Puis, elle se mit de façon à ce que tout le monde la voit.

Il n'y verra que du feu...

Le prof la pointa du doigts, ruisselant de sueur, et s'épongeat le front.
- Cette fille... Elle a voulu... Griffes.. Et....
Ami se cacha derrière l'homme en le suppliant de plus belle.
Mais le prof, secoué, s'assit contre le tableau, haletant.
- Mais je ne suis PAS fou !

La louve lui rendit son clin d'oeil, et s'avança vers elle, prenant une expression qui collait parfaitement à l'occasion.

- Aidez-nous, on ne sait jamais, il peut-être dangereux.... pleurnicha-t-elle.

Puis elle se plaça dos à la démone, qui ne comprit pas pourquoi, et sembla bouger un peu. Sauf que personne, à pars peut-être le prof, ne purent la voir. Quelques secondes à peine après, le pauvre homme poussa un énième cris. Qu'avait-il encore ? Ami se plaça à nouveau de sorte à ce que tout le monde puisse la voir, tandis que le prof gémissait, toujours plus apeuré :
- Cette fille... Elle a voulu... Griffes.. Et....
Aki n'y comprenait vraiment rien. Aussi décida-t-elle d'interroger Kara.
C'est bien simple. Elle lui a montré ses griffes.
Aaaaah, je vois, pas bête.
En tout cas, très amusant votre petit jeu, ricana l'esprit.
Le professeur, excédé, partit s'adosser contre le tableau. Il suait à grosse gouttes, plaidant une dernière fois son innocence :
- Mais je ne suis PAS fou !
La petite démone relâcha l'homme en noir, et s'approcha tendrement du pauvre fou, qui s'écrasa plus contre le tableau en voyant son élève s'approcher. Aki se baissa vers lui, ses doux cheveux noirs caressant le visage de l'homme. Elle lui sourit, de ce genre de sourire qui fait froid dans le dos, et qui ne fait qu'empirer la situation :
- Mais oui, monsieur, vous n'êtes pas fou.
- KYAAAAAAAH ! cria-t-il. C'est elle a folle je vous dis !
La démone se retourna vers la louve et l'autre homme :
- Faites quelque chose, murmura-t-elle.

Le professeur se colla contre le tableau, tout en répétant inlassablement qu'il n'était pas fou, que c'était les deux filles qui étaient folles... Aki se pencha vers lui et lui murmura quelquechose, ce qui ne fit qu'empirer l'état du prof. Ami avait vraiment envie de rire, mais se retint. L'homme en noir, qui ne disait rien depuis un moment, prit la parole.

- Venez monsieur, je vais vous conduire dans un lieu sur, dit-il d'un murmure froid.

Il saisit, de force, les bras du pauvre professeur qui se débattait et l'emmena dehors, sans jeter un seul regard sur les deux filles. Ami attendit un moment, regarda Akimito puis éclata de rire, pendant un court moment. Puis elle se dit que c'était quand même assez méchant, ce qu'elles lui avaient fait....

"Bah, il s'en remettra", se dit-elle.

Puis elle demanda à la démone ;

- Tu ne trouve pas qu'il était un peu bizarre, cet homme en noir ?

La petite démone recula, toujours un air apeuré sur le visage, et laissa l'homme en noir emmener le pauvre prof dans un lieu sûr. Elle entendit la porte se fermer, et vit Ami éclater de rire. Elle, elle se retint, n'étant pas sûre à 100% que les deux hommes étaient assez loin. Elle se mordit la lèvre, presque jusqu'au sang, et serra les poings, à s'enfoncer les ongles dans la paume de sa main. Puis la louve se calma, et lui demanda :

- Tu ne trouve pas qu'il était un peu bizarre, cet homme en noir ?

La jeune démone ne répondit pas, laissant en suspens la louve, puis quand elle ne sentit plus la présence des deux hommes dans le couloir, explosa de rire. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus rit autant, et ce n'était vraiment pas bien ce qu'elles avaient fait. Mais après tout, elle s'en fichait, et elle posa ses yeux à présent aussi noirs l'un que l'autre sur Ami. Rire comme ça, avec quelqu'un que l'on apprécie, avec quelqu'un qu'on commence à connaître, c'était une bonne raison de se laisser aller. Et quand elle se laisser aller comme ça, son oeil rouge disparaissait. Cela devait être un spectacle des plus étranges, de voir ainsi un oeil changer de couleur ! Mais elle s'en fichait. Elle se calma enfin, un sourire enfantin sur les lèvres, et se concentra pour répondre à la question d'Ami.

- Hmmm, moui, si on veut. J'me demande d'où il vient.

Puis elle s'écroula sur une chaise, offrant pour la première fois un regard gentil à la fille devant elle.

Aki ne répondit pas tout de suite, puis, après un moment, elle explosa elle aussi de rire. Pendant ce temps, Ami remarqua que l'oeil rouge vif d'Aki s'assombrissait. Spectacle étrange... Il s'assombrit encore, et finit par devenir complètement noir. Ami fut quelque peu étonnée, mais n'y prêta pas pour autant une grande attention. La démone s'affala sur une chaise, et répondit ;

- Hmmm, moui, si on veut. J'me demande d'où il vient.

Et elle regarda gentiment Ami. Oui, oui vous avez bien lu. Gentiment. La louve, malgré le fait que la démone était arrogante, cruelle, et sèche, commençait à l'apprécier. Après tout, chacun ses défauts....

- Ouais... dit elle en s'asseyant sur le bord d'une table, laissant ses pieds se balancer dans le vide. Le pauvre prof quand même... continua t-elle en esquissant un petit sourire.


[désolée, pas d'inspi]

La louve Ami parut étonnée. Peut-être était-ce du au fait qu'Aki lui avait sourit ? Après tout, ça n'avait pas grande importance. Elle s'assit à son tour, balançant allégrement ses jambes dans le vide, geste enfantin mais mignon. Elle sourit faiblement, plaignant le professeur. C'est vrai qu'elles avaient été dures : le pauvre homme. Mais cela avait été amusant, et selon la démone, ça avait permis au deux filles de s'apprécier un peu plus, d'être plus proche. Il était dur de résister au charme d'Ami, même pour Aki. Elle allait naturellement vers les autres, et semblait tout le temps à l'aise, naturelle. Malgré son appartenance à la race des loups-garous, elles semblaient ne pas être complexée, et savait se méler aux autres humains comme aux autres créatures. La démone enviait un peu sa situation. Elle, ce n'était pas du tout son genre. Bien sur, elle ne s'en plaignait pas, car son caractère lui convenait parfaitement. Elle était née et elle mourrait comme ça. Enfin, qu'elle soit née comme ça, ce n'était pas sure. Mais ce n'était pas le moment de se dire ça. La démone voulait en savoir plus sur Ami. Qu'avait-elle vécu, qu'avait-elle vu ou fait, quelles épreuves l'avaient forgée ? Ici, dans la Pension Shiinu, personne ne parlait à personne. Ils étaient tous si égoistes... Ce soudain excés de colère fit redevenir rouge l'oeil de la démone. Elle espérait de tout son coeur que la jeune louve soit différente des autres. Elle avait l'impression qu'ici, elle ne pouvait parler à personne, à pars peut-être à Arimi..Elle se mordit la lèvre inférieure, ce n'était pas son genre de penser à ce genres de choses. Se rendant compte que la louve devait se demander pourquoi elle restait si longtemps silencieuse, Aki releva la tête, son visage était à nouveau impassible.

- Baah, c'est pas bien grave, hein. Faut pas non plus qu'on culpabilise ! dit-elle.

Elle détourna le regard, et le posa sur la fenêtre encore ouverte. Elle voulait en savoir plus sur Ami, mais comment faire ? Elle n'inspirait pas confiance, personne ne voudrait lui parler. Pourtant, elle écoutait à chaque fois. Elle avait tellement envie de parler à quelqu'un d'autre qu'à Kara ! Comment en savoir plus sur son interlocutrice, mais tout en douceur...
Douceur. DOUCEUR ?! Mais depuis quand Aki faisait-elle preuve de douceur ?! Elle secoua la tête, se surpenant elle même d'avoir pensé une telle chose. Elle toussota, et se dit qu'il vallait bien poser directement la question qui lui brûlait les lèvres :

- Comment es-tu arrivée à la Pension, dis-moi ?

Et tant pis si ça ne lui plait pas, hein...

Aki balança ses jambes au bord de la table. Elle paraissait si enfantine, et pourtant, elle avait vécu tellement d'épreuves... Enfin, d'après ce que Ami savait ou devinait. Le regard de la démone était dur, et n'inspirait pas immédiatement confiance. Il faut dire aussi que abriter un démon ne doit pas être de tout repos... Ami, quand à elle, essayait de vivre naturellement. Elle avait trop souffert dans le passé, pour continuer maintenant. Elle voulait recommencer sa vie, dans cette pension dont elle ne pourrait plus se passer maintenant. Mais ce petit "jeu" avec Aki les avait plutôt rapprochées. Avant, Ami ne la trouvait pas très sociable, voir même très désagréable. Mais elle avait changé d'avis sur le sujet. Il fallait simplement mieux la connaître... En parlant de la connaître, la démone était très secréte. Elle n'avait jamais parlé, à la connaissance de la louve, de son passé. Et Ami se posait de nombreuses questions sur Kara, son démon, sa queue de chat, et ses yeux... Ses yeux justement. Ils étaient noirs il y a quelques minutes, et tout d'un coup un était redevenu rouge. Mais Ami se dit qu'elle n'oserait jamais poser toutes ces questions... Enfin, pas avant de la connaître vraiment mieux.... Elle fit tirée de ses pensée quand Akimito, après un long silence, se remit à parler ;

- Baah, c'est pas bien grave, hein. Faut pas non plus qu'on culpabilise ! dit-elle.

Ami mit une poignée de secondes à comprendre qu'elle parlait du prof. Et elle aquiesca légérement.

- Comment es-tu arrivée à la Pension, dis-moi ? demanda Aki.

Ami ne répondit pas. Elle hésita pendant très peu de temps. Elle finit par se décider. Si elle voulait connaître la démone, il faudrait aussi qu'elle lui raconte son passé.

- Je... Je me suis échappé de chez moi. Et j'ai trouvé la pension.

Elle respira un grand coup.

Ami Kasane parut hésiter un instant. Peut-être avait-elle eu un passé difficile, elle aussi ? Peut-être Aki était-elle orgueilleuse de penser que personne n'aurait pu vivre pire passé qu'elle ? Elle n'aurait peut-être pas du poser cette question ? Après tout, si la louve n'avait pas envie d'en parler, qu'elle n'en parle pas ! Elle se décida finalement à répondre :

- Je... Je me suis échappé de chez moi. Et j'ai trouvé la pension.

Elle respira un grand coup, comme si cette unique phrase était déjà difficile à dire pour elle. Ce qui l'était peut-être, remarque ? La petite démone se mordilla la lève inférieur, unique signe d'un léger désarroi.
- Si tu veux pas en parler, t'en sens pas obligée, hein ! s'exclama Aki. J'veux dire que...y'en a que ça gène, tu vois ?
Ce n'était pas vraiment le genre de la démone, d'essayer de se rattraper comme ça. D'habitude, elle en avait rien à faire, de ce genre de détails. Mais elle commençait à apprécier Ami et ne voulait pas la froisser...

(Hrp : pas d'inspi désolée uù)

Aki se mordilla la lèvre inférieure.

- Si tu veux pas en parler, t'en sens pas obligée, hein ! s'exclama t-elle. J'veux dire que...y'en a que ça gène, tu vois ?
Ami rouvrit les yeux, fit un petit rire gêné, et regarda la démone en face. Elle la regarda franchement, réfléchissant à ce qu'elle allait dire. Puis, après un long silence, elle prit la parole.

- Non. C'est bon.

Elle avait besoin de se confier. Même à sa grande amie, Fûka, elle n'avait jamais parlé ainsi. Elle arrivait mieux à se confier à des personnes ... Qu'elle connaissait moins...

- Mes parents sont partis... Juste avant que je me transforme pour la première fois. Ils m'ont laissé... Ils avaient peur... Peu de moi... Peur du monstre que je suis. Et je suis partie... Cette nuit là... Je ...
Je ne pourrais jamais oublier cette nuit.

Sa vue se flouta, et un liquide salé et humide coula le long de sa joue. Elle essuya la fine larme, et sourit bien faiblement à son interlocutrice.

La louve rit, puis après avoir rassuré Aki, raconta :

- Mes parents sont
partis... Juste avant que je me transforme pour la première fois. Ils
m'ont laissé... Ils avaient peur... Peu de moi... Peur du monstre que
je suis. Et je suis partie... Cette nuit là... Je ...
Je ne pourrais jamais oublier cette nuit.

Bien sur. C'est souvent comme ça que cela se passait. Et après, la jeune fille bouleversée, se mettait à pleurer. D'ailleurs, ça ne se fit pas entendre. Une larme roula sur la joue d'Ami, et vint s'écraser sur le sol. La petite démone ne sut pas vraiment comment réagir. Devait-elle rassurer la jeune fille ? Non, ça ne lui ressemblait pas. Devait-elle rire ? Oui, bien sur, elle en crevait d'envie. <> Mais vraiment, ç'aurait été trop méchant. Aussi Aki se dit qu'il valait mieux garder le silence pour l'instant. Un calme s'instala sur les deux jeunes filles, mais il n'était ni lourd ni gênant. Non, il semblait tranquille, apaisant, comme si la démone souffrait en silence avec son amie, qui après tout se remémorait de difficiles souvenirs. Aki devait-elle parler de son passé à elle, maintenant ? Ou fallait-il attendre encore un peu ? La politesse éxigeait-elle que le discours d'Ami continuât, ou fallait-il qu'il s'arrête là ? Après tout, la démone avait envie de se confier, mais la louve n'était pas forcément la personne à qui elle pensait. Enfin, au point où elle en était... Elle leva les yeux au ciel, fixant le plafond et conservant le silence bienfaisant planant au dessus de sa tête. Sa queue de chat battait gentiment l'air. Elle ne savait pas que dire ni que faire, mais comme elle restait aussi brusque que d'habitude, elle finit par lâcher :

- Ouais. Sale. Bon c'est pas non plus dramatique. Si tes parents t'acceptaient pas, c'était pas des bons parents. C'est tout.

Elle ne savait pas vraiment si ce qu'elle venait de dire était réconfortant ou non. Baaah, qu'est-ce que ça pouvait lui faire ?

Aki ne répondit pas à la louve. Le silence s'installa, un silence qui réconfortait Ami. Durant ce silence apaisant, elle eu le temps de se remémorer son passé bien sur. Des flaschs arrivaient dans son esprit, pour repartir aussi vite... Puis, elle se demanda si il y avait au moins une personne, une seule, qui avait un eu un passé joyeux. Non, cela paraissait vraiment impossible... Chaque fois que la louve se dévoilait à quelqu'un c'était la même chose... Toujours le même refrain. Mais, il fallait passer par là pour se connaître, non ? Soudain, la voi d'Akimito résonna.

- Ouais. Sale. Bon c'est pas non plus dramatique. Si tes parents t'acceptaient pas, c'était pas des bons parents. C'est tout.

La première réaction d'Ami fut de lever la tête vers son interlocutrice et de répliquer. Mais elle ferma la bouche, se ravisant. Et elle compris que elle préférait de loin cette réponse à tout autre réconfort. Voir les choses sous cet angle, ça simplifiait tellement tout... Alors qu'un réconfort, ça n'aurait en rien amélioré son cas. Elle avait l'impression qu'un infime, mais très infime poids s'était échappé d'elle.
Elle sourit, et répondit ;

- Ouais. T'as parfaitement raison. Merci.

Peut-être allait-ce étonner la démone ? D'habitude, Ami ne répondait pas vriament comme ça.... Mais bon. Elle s'assit sur une table en face d'Aki, et lui demanda à son tour ;

- Et toi ? Comment t'es arrivé içi ?

La louve ne brisa pas le silence. Elle semblait ne pas trop savoir comment réagir. Il faut dire qu'on ne pouvait pas vraiment deviner le sens de la phrase d'Aki. Cela pouvait être aussi vexant que réconfortant ! Mais le plus souvent, cela vexait. Finalement, Ami lâcha avec un sourire :

- Ouais. T'as parfaitement raison. Merci.

Cela fut plutôt étonnant, et la démone eut un haussement de sourcil significatif. Elle suivit du regard son amie ou presque, qui s'était levée, et venait de s'asseoir sur une table en face d'elle.

- Et toi ? Comment t'es arrivé içi ?

La démone ne sut pas vraiment quoi répondre. Elle fut tout d'abord très surprise de cette question, car à l'ordinaire, les gens préféraient parler d'eux même qu'écouter les autres. Ce qui ne gênait Aki en outre mesure, puisqu'elle aimait en savoir plus sur les gens. MAis il est vrai qu'en ce moment, elle avait vraiment envie de parler à quelqu'un. Elle fixa le plafond, se demandant ce qu'elle devait dire.
Mes parents adoptifs, ces salauds, avaient peur de moi et m'ont abandonné ici ? Mes parents adoptifs, ces amours, m'ont fait entrer ici car c'était mieux pour moi ? Mes parents adoptifs, attentifs, ont bien vu que je les détestais et m'ont mis ici ? ....
- Hmm. On m'a déposé ici. Car c'était mieux pour moi de voir des gens...comme moi...Enfin...
Elle ne savait pas vraiment comment dire, et était troublée. Elle se mordillait la lèvre inférieure, enroulant sa douce queue entre ses doigts.
- Oh...ce serait un peu long de...de t'expliquer... les réelles raisons ! murmura-t-elle.

Aki mit un certain temps avant de répondre. Elle semblait hésiter sur... Ce qu'elle devait dire ou non. Ami la laissa réfléchir, comprenant que certaines chose devraient rester ... Secrétes. La démone regarda le plafond, puis se décida à répondre.

- Hmm. On m'a déposé ici. Car c'était mieux pour moi de voir des gens...comme moi...Enfin...

Elle mordilla sa lèvre. Ami avait remarqué que c'était plutôt un tic chez elle. D'après ce qu'elle avait vu, celà semblait vouloir dire que Aki était troublée. Par "des gens comme moi", la démone voulait surement dire des démons, et autre ... Créatures magiques.

- Oh...ce serait un peu long de...de t'expliquer... les réelles raisons ! continua t-elle.

Ami pencha la tête de côté avec un joli petit sourire.

- Comme tu veux, dit-elle dans un souffle.

[désolée, vraiment pas d'inspi]

- Comme tu veux, souffla la louve avec un charmant sourire.
Akimito eut une moue un peu dégoutée, de ce trop plein de gentillesse, bien que celui ci était partis d'une bonne intention. Elle avait l'impression qu'Ami la prenait en pitié, et elle était révulsée à cette idée. Mais bon, peut-être se faisait-elle des idées. Et puis elle avait bien envie de parler, alors pourquoi pas ? D'un mouvement de la main, elle rejeta ses longs cheveux en arrière, puis après un petit temps de réflexion, commença :

- Hé bien...Comme tu le sais, je suis une démone, habitée par un esprit maléfique du nom de Kara. Je n'ai aucun souvenir de cette période de ma vie, de quand j'étais une démone assoiffée de sang et que je terrorisais tout le monde. Je sais juste que cela remonte à il y a 300 ans. Oui, je suis plus vieille que j'en ai l'air, hein ? En tout cas, je ne me souviens que de la partie de ma vie où je suis passée par tant de famille d'accueils...Un fou m'a implanté cette queue de chat...[ici, elle raconte comment, tu n'as qu'à aller voir à la véranda pour lire.] Je me suis fait quelques amis, mais surtout beaucoup d'ennemis. Personne ne pouvait ou ne voulait m'accepter, je répugnais par ma réelle apparence. Enfin ce genre de choses, tu vois ? Alors on m'a "abandonnée" ici, prétextant que c'était pour mon bien. Oh, bien sur, je ne m'en plains plus trop maintenant. Je suis heureuse d'avoir échapper à ces fous...

Elle se remit à fixer le plafond, comme d'habitude, plongée dans ses pensées.